samedi 4 décembre 2010

le temps à coup de herse

Comment les diamants se cristallisent dans l’espace à fleur de peau ? Spasmes et marasmes sont les marâtres dont l’âtre s’est éteint. Teint blafard, cernes creusées, le creuset du menuet est loin dans la forêt. A rebrousse-pente, à l’assaut des parois, il faut pourtant trouver un cheminement afin d’accéder à une unité. Ecorché vif, le corps dé-corps se voit anéanti par tous ces stimuli. Tel un supplice ça glisse là où l’on croche pour ne pas dégringoler le long de la portée, et en gamme mineure se retrouver. Les sables comme unique récompense quand on pense à la survie. Vie sûre, resplendissante et surprenante, n’est pour sûr que leurre amère où l’air vient à manquer.
Le doux vent de la vie semble s’être égaré dans des vides à-vide. Chaque seconde est un coup de herse qui bouleverse l’équilibre qui vibre. Il n’y a que ce baiser, en rêve dessiné, auquel se raccrocher ; mais l’anormalité y pointe encore le bout de son nez. En dehors de normes, encore et toujours, est-ce là, mise à jour, notre mission ? Retrouver de l’être les sions quand tout asprasse et abrase… Apre lutte dans la hutte.
Sensation de se diluer à chaque minute lestée. Le fil de continuité est coupé. Coup de folie dans une envie de se jeter à travers une vitre, pour que le temps cesse de faire le pitre. Se diluer, se reformer, se diluer, se reformer, voilà ce qui bat la mesure, à coup de fânes serrures. Ça sert et ça dessert dans un désert d’émotions, les sens se défont. La fronde se lance et s’abat, s’étend et se tend, tel un soufflet qui rythme le temps. Il nous tient dans sa main, comme un vulgaire pantin. Sur ses patins, on glisse, ça visse, ça dévisse, on dé-vie du sens de la vie ; dans la toutisation on en perd la raison.

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