N’être qu’un bout de rien, chiendent danse dans l’anse en
transparence. Transvivre à travers les autres, zoo de qualités qui nous
échappent, se referme la trappe. Attraper au vol le vole de la réalité, plus
rien ne tient, enferré dans une place qui n’en est pas une, tordre la lune.
Sentiment d’insignifiance, de non-être, la bouliémisation emporte de l’être les
sillons. Siphonner, la glaire emprisonne l’air, le glaive va tomber. Trancher
la tronche qui même à la torche n’illumine aucune force. Vivre par procuration,
n’être que fantomatique, si les autres de la famille revêtent des atouts, tout
à vivre, se dire que ce n’est pas grave de ne pas les avoir en soi puisqu’ils
les ont. Cellule familiale faisant office de peau, où tout se mêle et s’emmêle.
Être un morceau du corps familial, avoir besoin des autres parties corporelles
pour survivre. Être le morceau de rien, le morceau malade, le pourri, pour y
mortifier. La plaie faite au corps familial suinte et asprasse dans un tour de
passe-passe. Culpabilité d’infliger cette plaie au corps familial. Honte d’être
cette partie pourrie.
mercredi 30 mai 2012
mardi 15 mai 2012
Accordage (séance d'équithérapie)
Accordage pour laisser de côté l’accrochage ;
accrochage comme conflits des bris des âges ; accrochage aussi pour éviter
le lâchage. Accordage dans une relation paisible, message sage et entendu , qui
l’eut crû, sérénité engendre unité. Unies vers la vie, expérience loin d’être
rance, lance un pont pour faire des fondations. Datation, au creux résolution,
lotion à appliquer sur la relation, Oumsaïda nous fait faire nos premiers pas.
Découverte d’un accordage, d’une demande entendue et acceptée, Oumsaïda emmène
loin du trépas. Au pas, les jambes forcent les traits, Oumsaïda suit le
mouvement, et suit le soi dans un élan. Et lent déplacement, juste le temps de
goûter au bonheur de l’accordage, à la bonne heure. Lutter contre l’asprasse
qui terrasse. Physiquement Oumsaïda se fait voile qui enveloppe le corps, le
protégeant des attaques de l’extérieur. Son pas rieur redonne un élan de vie là
où tout dévie. Dévitalisé, le corps en dé-corps est écorché vif. Le voile
d’Oumsaïda protège ainsi de l’univers, unis vers la vie, nous sommes en
découverte d’un lien à l’autre et au monde apaisé. Pax, vers Pâques, Oumsaïda
nous mène, résurrection d’une relation auparavant plongé dans l’obscure
tension. Tout lien vers l’extérieur crée une tension, intrusion qui emporte de
l’être les sillons. Oumsaïda échappe au trépas et apaise la tension. Tends vers
les sillons de l’être. Être être de peu, la danse avec Oumsaïda inscrit
ici-bas.
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