lundi 22 novembre 2010

Harry Potter, le reflet de la réalité dans laquelle on est

Harry Potter, un monde où l’on se sent bien. Il vient d’un autre monde, là où l’immonde est reconnu et combattu. Les signes sont expliqués et tout vers les énergies est tourné. Tout vers l’amitié est scellé. Le lien, contre les forces du Mal. Harry a une mission et en perd de l’être les sions. Mais des amis proches les soutiennent et ça fait que tienne une enveloppe qui le réunit. Les forces du Mal sont reconnues. On voit les images cons et nues. A nu, longtemps le monde des sorciers l’a tenu ; à part ses proches tous l’enfonçaient à la pioche : menteur, fou à lié, à l’heure du leurre, ils l’ont mis à pied. Longtemps, à part quelques gens, on l’a mis des accusés, au banc. Hauban il portait haut sa voix pourtant. Dans le brouhaha ambiant, il devait lutter sans scier contre les forces disséminées. Il a une mission qui arrache de tout corps des tensions. Il n’a pas le choix face aux forces du Mal aux abois. Elles l’ont choisi et le poursuivent, lui sur le qui-vive. Il doit apprendre à s’aimer pour leur échapper. Seul son combat pourra mettre Voldemort à mort.
Ce monde est le reflet de ce qui, pour nous, est. En lutte avec le Surveillant du Transvivant, qui, toutisant, asprasse dans un tour de passe-passe. On n’a pas le choix que de mener ce combat. On vient d’un autre monde, là où les ondes ne sont pas les mêmes, là où sème l’émerveil. Notre esprit a choisi de s’incarner dans cette réalité, pour se libérer, dans une bataille, du touaille.

jeudi 18 novembre 2010

Des maux aux mots, les gestes qui sauvent

L’ultime division d’un corps avant qu’il ne se désagrège en dé-corps. La toutisation implose la raison. Raies son libre arbitre, l’enquête sur la combustion humaine spontanée est lancée. C’est lent à boire le ceylan quand le corps n’est que bris mort. Dans quelques décennies on vous clonera à l’infini. Mais le clonage psychique n’est-il pas déjà proche du numérique ? Comment se retrouver dans l’espace quand tout n’est qu’informe, étranger absolu ou uluberlu fondu ? La bataille de la noyée n’est-elle pas déjà perdu dans le touaille ? Aïe ça fait mal cette mal trouée de partour… Il faut une bouée à laquelle se raccrocher. Soigner au fin fond de la brousse, mousse la survie. Trouver les gestes qui sauvent, embrasser, prendre dans ses bras pour calmer la terreur aux abois. Prendre les maux au mot.
Mots dans les flots serine la mélodie qui dit. Les courbures lettrées s’agencent en manigance. On ne sait ce qui va s’articuler. Telle une musique elles se lient en moments magiques. Ça tire, ça glisse, ça embrase et ça soulage. La continuité se récrée dans un mouvement lettré. Le rythme de la rime s’arrimer et se déploie devant l’esprit ébahi. Ça enveloppe, ça trace, ça vient du dehors et du dedans, dans un unique temps. Moment hors temps d’où les arabesques lettrées s’enflamment en un ballet. Sous la plume de la dune, rien ne pourra arrêter cet étrange ballet. D’une note comme mot premier, s’articule une mélodie. D’un trait, d’une courbe, la poésie se dit. Ça chante, ça danse, les énergies se densifient en quelques phrases, poésie. Une page d’écriture est une partition en gammes majeures et mineures, elle murmure les maux au rythme lié des mots. C’est un geste qui sauve de l’asprasse, là où tout terrasse dans un tour de passe-passe.

dimanche 14 novembre 2010

Le sous-bois découvert par les luminosités de fin de journée et le leurre des images

Texture dorée flâne au gré des courants, au vent des enfeuillés se courbant au devant. Diaspora des luminosités sur le bois, découvrant des aspérités de loin en loin égarées. Gare des souffles qui susurrent dans les creux ainsi mis en mur : les wagons de rayons diluent des choses les sions. Les lignes se courbent, malignes et mesquines, elles tournent et flamboient ici dans le sous-bois. Elles se recourbent sur elles-mêmes dans un élan mêlant les teintes dorées aux sombres monstruosités. Impossible de s’y retrouver dans cet espace où toute continuité se brise. Coup de pinceau qui aurait perdu sa ligne, esseulé, bousculé sans once fine à laquelle se raccrocher. Il court sur le blancheur éraillée du papier et dans un leurre se retrouve à son point de départ, sans qu’aucun far ne se soit posé. Rien ne s’inscrit, tout tombe en débris. Voilà la masse informe que le soleil vermeil laisse découvrir dans sa descente lente.
Se faufiler dans les sentiers, enivré de luminosités, dans les sous-bois au joli minois, c’est entrer dans le mystère qui erre. C’est percevoir que derrière le miroir des images, se trouvent des choses au visages de déboires. Derrière la beauté esthétique des images magiques, apparaissent en liesses des détresses. Le magnifique rayon solaire laisse se briser les courbes par derrière. La beauté du creux ébloui, découvert juste avant la nuit, par les luminosités découvrant les aspérités (cachées durant la journée), cette beauté se voit défiée par le bris des continuités. Le prisair laisse toute place à l’asprasse qui terrasse dans un tour de passe-passe. Les lignes se brisent, glissent et mugissent, frisent et se pulvérisent en milles éclats aux abois. Les choses se dissolvent et deviennent pâte informe ; aucune image ne peut faire que se résolve une forme. Rien ne s’inscrit, tout tombe en débris. Le rayon n’a fait qu’emporter les sions. L’image belle et sage des choses éclairées par sa luminosité laisse s’échapper quelques secrets de monstruosité.  
C’est dans ce décor, et avec cette mise-en-garde sur l’image, que se trouve l’amise-en-corps. Mise en terre d’un bébé sur mesure, qui pour sûr a été enterré vivant dans le toutisant. Derrière l’image du sous-bois, calme et sage, s’entendent ses cris aux abois. Voilà la monstruosité qui se trouve dans la douve. L’image de beauté des luminosités du sous-bois en fin de journée est pulvérisée par les hurlements du mort-vivant. Il devient extraterrestre dans cette ancestrale pierre tombale. Les lignes se brisent et mugissent, ça glisse, la continuité part aux abysses. Le bébé n’est part mort, il n’est pas vivant, juste mort-vivant. Sa métamorphose de bébé-sur-mesure au bébé-extraterrestre montre pour sûr le leurre des images. Les belles images du bébé-sur-mesure furent explosées dans leur continuité.



samedi 13 novembre 2010

inteligence artificielle

Intelligence artificielle, sèche comme une semelle, mécanique comme la robotique. Programmation loin des sions de l’être. Epié par les sondes, scruté par les télescopes ; c’est à en tomber en syncope. Ondes de chocs entrechoquent le cerveau qui coule comme un caniveau. Débris morcelés d’une mer assassinée par sa mère. Le Surveillant du Transvivant vend son âme pour que le secret reste gardé. Le danger est le royaume du monde adulte qui sculpte une réalité où seuls ceux qui ont obtenus le score maximal survivent sans inanité. Actives les folles cueillettes pour que ne se ferment pas les mirettes. Voyage au centre de la mer, dans les abysses des-bris-des-âges. Coulisse la terre qui laisse tomber les esprits qui errent. Prie l’air, l’air pris, prisair, priseur de  malheur. Le prisair est l’ère où pris naissance l’asprasse qui terrasse dans un tour de passe-passe. Sens qui ensence de non-sens. Les contraires sont fondus l’un en l’autre et ça chavire à la mer. Ils virent que le chat vert se fit écraser à terre. Crasse à la masse, ils disent seulement, alors qu’il trépasse. Besoin d’aide pour remonter jusqu’au prisair et dépasser l’asprasse, la toutisation, et retrouver à l’être des sions. Accepter de prendre une déviation par rapport à la normalité. Mais que c’est culpabilisant de n’être qu’un mort-vivant.

mardi 9 novembre 2010

L'attente éparse

Dix heures trente hante la tête, l’attente sera longue avant douze heures trente. Les mots deviennent maux, il est difficile d’écrire ce qu’est ce martyre. Le corps se morcelle en parcelles de corps fondues ensemble. L’asprasse menace et les mots disparaissent en tresses insensées. Peur terreur d’être entre deux heures. On n’arrive pas à attendre sans tendre vers la dislocation. Les sions de l’être tombent dans l’infini, comme débris. Seule, sans arrière-fond, on tombe aux tréfonds. On est présence fantomatique dans les limbes cosmiques. Sans présence d’autrui on est réduit à n’être que rabougris. Bout de gris qui s’enfonce sans une once à laquelle se raccrocher. Crocher dans la poudreuse n’est pas une nouvelle heureuse. Les mots comme paralyser, enliser dans la toutisation. Récréation n’est que synonyme de vide-à-vide, hideuse vacance rance où toute semence n’est qu’affreuse. Le temps est vacant et l’espace asprasse. Besoin de soins, d’une enveloppe pour que l’être se développe. L’angoisse est poisse qui submerge et émerge sur la berge.

Besoin d'air

Besoin d’air, la herse s’enfonce dans le roncier de la planète tête. Comment tenir sans perpétuellement mentir ; elle ment aux paires et tue l’impaire qui la protège. Le siège en liège s’écroule dans la houle. La foule l’angoisse comme une poisse visqueuse qui  l’aspire, de sa vie, envieuse. La foule s’approche insidueusement, encercle et s’abat sur sa proie. Elle s’accroche à chaque cellule, intruse, use, déchiquete le corps. Le corps e vomit et se dilue dans l’air ambiant. On se sent comme un enfant, incapable de faire autre chose que minable.

essai de kayak

Ça vire, ça chavire, le moindre mouvement du corps met en dé-corps. Les profondeurs troubles reflètent le chaos du monde, dans l’eau. Les muscles tirent, prêts à se briser, sur la pagaie qui glisse. Le corps dans un effort expire et part en charpie, l’asprasse se fait aspuire dont tout cherche à nuire. Ce monde paraît bien menaçant sur le versant. Besoin de fuir avant que tout ne chavire, mais nécessité de rester jusqu’à ce que tout soit terminé. L’eau ruisselle sur le kayak, ne laissant dans le corps que bouillis de décors. L’aspuire enfonce la tête dans un chaos qui fait froid dans le dos. Humidité rance qui, dans une traitresse danse, tisse les tresses du désêtre.
Mais il faut se cacher, pour que rien ne soit parlé, pour que rien ne se voit du désarroi aux abois. Les gens ne doivent rien connaître du désêtre traitre. Sinon nous voilà stigmatisé comme le dernier des ratés…
Sensation de ne pas être là, dans cette eau ici-bas. Sensation de ne pas être dans ce corps, de fuir le dé-corps des brûlures des muscles qui en un instant furent. Sensation de perdre de l’être les sions. Sans ça, sans les sions, le corps se perd dans le méandre de la tension pure, du vécu à la dure. Doit-on lutter et persévérer même si le corps manque d’unité ? Ou doit-on laisser tomber ? L’effort physique est une mise à mort. Mort de la tête qui s’entête à ne plus être. Fuite de la raison quand le corps perd ses sions. Impossible de ressentir du plaisir ou même la sensation d’être vraiment là sur cette eau ici-bas. Sensation de subir, jusqu’à ce que cesse le martyre.

forum

Découverte du forum comme une porte ouverte vers l’Homme, humanité acceptée, alors que dehors on n’est que raté.
Besoin de s’exprimer en toute liberté, sans pour autant être jugée. Loin des normes de la société, on n’est pas pris en pitié, juste comme on est, accepté.
Compris, on est pris dans un tissu de liens qui renforcent au matin. Le chaotique tintamarre se voit repoussé dans les limbes cosmiques. Protégé des multiples dimensions énergétiques, les tiques cessent d’asprasser ce qui ensemble est lié.
Ancrage au milieu des bris des âges, sur le forum on nage sur un lit de compréhension où l’être retrouve ses sions. Session ouverte, on est loin de la perte, de la toutisation qui enfonce aus tréfonds.
Besoin de parler, de partager ce qui rend le quotidien difficile chaque minute durant. Nécessité de raconter la hutte qui chute, la lutte de chaque minute. Besoin de parler de l’asprasse qui terrasse, du corps qui se dilue, du vide d’émotion si ce n’est le désêtre, le toutisation, la dilution. Le corps part en morceaux et l’unité se voit mortifiée. Les multiples dimensions énergétiques embrasent et abrasent l’unité magique. On vient d’un autre monde, et l’ôde de celui-ci, pour nous, n’a pas de code.
Merci atoute pour ces moments vivants et sécurisants !

on vient d'un autre monde

On vient d’un autre monde, là où la fronde n’asprasse pas, là où le corps n’est pas dé-corps, là où la toutisation n’emporte pas de l’être les sions. Une autre dimension énergétique aux confluences magiques. Les lois cosmiques ne sont pas les mêmes, l’ôde de la vie repose sur un autre code.
En naissant sur cette Terre, il y aurait dû y avoir un voile complet autour de soi pour avoir la sensation de familier, pour comprendre (prendre comme soi) ce nouveau code terrien. Mais le voile est déchiqueté et les pensées sont diluées. On navigue entre les deux dimensions énergétiques parallèles, sans jamais s’y retrouver. On a perdu le code de la première et pas réussi à intégrer celui de la seconde. Onde de choc, c’est une lutte de chaque minute.
Mais on a la mission de faire reconnaître le monde d’où on vient. Mais on n’y arrive pas parce qu’on est toujours aux abois. Naviguant entre deux réalités, on n’a pas de fond, rien ne s’inscrit, l’être a perdu ses sions dans une dilution aux tréfonds. Les sions qui donnent une unité se sont débarré en pied de nez. Alors le corps part en dé-corps, les lignes de soi se diluent dans l’infini de la vie. La densité se perd et on n’arrive  plus à tisser de liens avec les paires. Lutte de chaque minute pour tenir les morceaux en sceau.

plage de Bellangenêt

Aspérités rocheuses, à peine honteuse de pointer leur tient grommelé sur la surface cocasse du sable fin. Tonalité dorée des multitudes des grains au sein de l’étendue balnéaire. Air doucement chaleureux, enveloppant d’empans de rayons lumineux, heureux de se prendre au jeu. Quelques amas nuageux parsèment le ciel, infini fiel, cotonneux comme pas d’eux. Les éclats lumineux sur la grive de la mer ose la métamorphose de l’homme-singe en l’homme-songe. Eponge bleutée, allongé sur les serviettes qui récupère les ondes salées pourfendant le bain de mer. Erre le regard qui , hagard, se laisse porter au vent du doux souffle estival. Peu banal, le ballet de tous ces gens hétéroclites au bord de la boutique.

voyage en voiture

Voyage en voiture faire la torture du corps au décors d’écartèlement. Elle ment cette voiture à la voix tonitruante, truande de la route tonique. La panique frôle les cellules qui scellent les mouvements inattendus, tendus sur la voie. Tenir le soi immobile, aux maux de la biles. L’île du corps se dilue dans le vent du mouvement, morceau de chaire mou qui mord le sceau de la route. Tordre l’ordre pour mordre la viande. Riante d’ironie qui nie le mal-être de l’hêtre de désêtre. Ça tremble le troumble, l’attente hante l’antre du corps, perfore la forclusion des sions de l’être. Envie d’être partie face au défi des dés de l’inertie, ennui angoissant qui coasse. L’asprasse terrasse dans un tour de passe-passe. Envie qui perd la vie ne laissant plus que l’an-mort. L’attente attente à la vie par le Surveillant du transvivant qui la hante.

ménage

Ménage dans l’âtre des âges met la nage en demie page. L’aspirateur hurle de son omniprésent sifflement à l’heure du leurre. L’erreur guette au coin des mirettes loin des endroits sécurisants ; bain de sang avant que ne coule la perle de sens à l’anse de la vie. Se perdre sans réussir à lier et relier le mystère des paires. Perdue dans le rue à vue du foyer St Joseph ; il a suffi d’un seul cri aspirant pour que l’inspirant foute le camp. Besoin, se calmant, de se retrouver de loin en près, pour construire un plancher. Plancher sur le fond à trouver aux tréfonds. Un fond pour se tenir hors de l’asprasse qui terrasse. Toutisation qui emporte de loin en près de l’être les sions.
Ecrire permet que cesse la déliaison, de retrouver du fond. Honte de n’être capable que de choses minables. Faire le ménage est déjà presque du surmenage, de la dilution dans les flaques serpillées, de l’aspiration par l’aspirateur des sions…

le droit d'exister

L’art de vivre, ivre de joie… Mais le vide-à-vide aboie et hurle dans le silence qui broie et brûle. Silence lancinant si la lance se plante dans la pente du cœur. A l’heure du leurre, quelle est l’erreur ? Où est la vérité, le vers rité a-t-il place dans la cité ? Ci-gît l’heure du thé où le partage se transforme en bris-des-âges. La forme du transvivant ment pour se protéger. Elle se fait pro du léger, en leurre, alors qu’elle pèse balaise sur les fentes du cœur.
Ce à quoi il faut arriver est à river au crâne pour l’empêcher de se disloquer. Dix loquets à tenir pour pécher la joie de vivre. On s’accroche sur la roche qui hoche la tête, mais elle glisse et fisse que l’on tombe dans le fond aux tréfonds. L’asprasse terrasse dans un tour de passe-passe. L’angoisse est poisse qui intruse et use l’intérieur du dé-corps.
La honte s’affronte et confronte aux affres de l’anormalité. Alité à la norme on n’est qu’erreur énorme dans la réalité du leurre ; on ne devrait pas exister. ‘’J’aurais dû, le job, refuser’’. Qu’est-ce qui existe en vérité ? Est-ce ‘’ce à quoi il faut arriver’’ ou la toutisation qui déchiquete la raison ? Comment trouver une densité quand tout aspire quand on respire, quand tout asprasse quand on fait face ? Faut-il un grand coup de pied pour aller travailler ou a-t-on raison d’avoir besoin d’un cocon ? A-t-on le droit d’exister dans cette anormalité ?

Pluie sur les montagnes

Voit-l’-âge des nuages, nuées d’adages sur les montagnes profanes. Drap brumeux dans les cieux promena sa voilure sur les tablatures rocheuses. Rêveuses, on les croirait neigeuse sur leur rêts abruptes parsemés de huttes éparpillées. Et part piller, la goutte d’eau d’infiltre dans les trous, les interstices des multiples pistes. La liste de la boueuse parsème l’heureuse terreuse dans la ballée en creux. Qui l’eut cru, les cascades font crues à même le cru de leur lit. Lit sur ton visage, le bardage de l’eau ruisselant lentement. Lentes, elles mentent ces mimiques qui tiquent sur ta face. L’asprasse y terrasse dans un tour de passe-passe.
Passe ce fond d’air froid et à l’humidité aux abois. Foie des lois météos, le haut des cimes ruisselle d’eau. Riment ces tonalités argentées des gouttes sur la croûte montagneuse.

fatigue la digue lâche

Fatigue, la digue lâche des flots meurtriers qui trient arbitrairement ce qui meurt maintenant. Traire ce qui ment, par l’arbitre du Transvivant. Vent transparent qui ne rend pas la vie au dé-corps engourdi.
Fatigue, la digue ploie sous le poids des stimuli qui arrachent à coups de hache les morceaux lâchés par le sceau. Essayer en vain de sceller une envie de vie unifiée. Lambeaux de chaire humaine qui trainent, écartelées par la haine. Peine de la plaine du dehors, tord de sa haine le corps mort.
Fatigue, la digue se fracasse sous l’asprasse qui terrasse dans un tour de passe-passe. Moment de solitude où le mot ment sur les turpitudes de l’être. Feu-n’-être de laquelle on aperçoit le soi aux abois, déchiqueté par le départ de l’Autre protecteur. Pour l’heure c’est l’angoisse, poisse visqueuse, qui s’infiltre, intruse le corps qui s’use et se délite.
Fatigue, la digue de l’être n’est plus. Il a plu de l’absence qui anéantit le sens. L’être est pourfendu et le faon de la vie est anéanti ; sans fond il se dilue aux tréfonds et la toutisation asprasse son faible coasse-ment. Tourment de la tour sans fond qui s’enfonce et torsade avant de n’être que potion fade.
Fatigue, la digue s’émiette et les arrêtes maintenantes deviennent frappantes et menaçantes. L’antre est hantée avant de s’abattre en volées sur le corps grisâtre. Tenter de sutvivre, tendre vers l’ivre de joie, dans ce livre aux mots vides et avides.
Fatigue, la digue n’est plus, la panique côtoie le fantastique qui tique sur la réalité. La réalité n’est que rêvée, n’est qu’illusion des sions de l’être. Les énergies du suprahumain sont tellement plus vraies au matin. Elles matent un corps qui n’est rien qu’un morceau de néant avide par avant.
Fatigue, la digue se broie une nouvelle fois

lundi 8 novembre 2010

le corps dé-corps

Le corps dé-corps, le corps-machine, loin de la mine d’or dort ce qui dore au fil des branchements. Cheminement mécanique d’où est éjectée toute humanité. Loin des soins aimants, broie le corps par terminator. Toréador sans pitié, émacié, torturé, le corps comme une tortue est balancé vers la mort. Difficulté à le faire avancer quand l’asprasse terrasse dans un tour de passe-passe. Toutisation qui de l’être emporte les sions. La têtes est vide, tout part en bribes incertaines, ça file, ça glisse vers le dehors, dehors qui mord le dedans en l’intrusant. Truand, le Surveillant du transvivant, celui qui fuit dès qu’on l’approche, mais fauche le moindre brin de vie. Il manque un fond, un arrière-plan, pour que tout ne soit pas englouti dans l’infini tréfond, pour que s’inscrive le chant-vie, le jenvie, le j’ai envie, la douce brise de la grive. Comment tenir quand tout aspire, comment faire face quand tout asprasse ? Lutte sans pause pour celui qui ose faire face à l’asprasse. On aurait dû le job refuser, et s’en aller loin de toutes ces difficultés… Quelque chose de l’être s’est effondré, pourra-t-on le démêler, le défusionner, le recoller ? Mais a-t-on le droit d’exister dans cette réalité ? Sans les proches, il y a longtemps qu’on serait parti dans d’autres dimensions énergétiques, là où le cosmique apaise dans un moment magique. Partir et en finir avec cette poisse d’angoisse, avec ces vents de transvivant. Partir dans un monde où les ondes enveloppent et n’intrusent pas, où l’on n’est plus chaque seconde aux abois. Partir loin, très loin de cette réalité qui rend vide les tétées.

corps objets, corps machine

Le corps-objet, abominable corps machine qui mâche les jets obséquieux du temps qui se fait poids. Point de liberté, tous les gestes et idées sont sous influence, ratatinés. Rater du rat qui n’agit qu’où ci-gît l’humanité envolée. Fils et branchements invisibles : le Surveillant du transvivant fait du corps un dé-corps à l’entrée codée. Ôde du soir n’est que déboires au hasard. Des yeux radars partout : être est ne pas être, Orwell dirait ‘’nonêtre’’. Les entrailles sont bouillies de chaire par les capteurs qui les truffent. Robot humanoïde comme druide de l’espace-temps perdu. Du paire, qui a cassé le carreau ? Il n’y a plus de fenêtre entre ‘’feu’’ et ‘’naître’’. La naissance devient la mort. Embranchements vivants, le robot se fait beau, mais derrière le masque, il n’y a qu’humanité dévastée. Pantin à l’heure où l’un se pend et se perd. Perpendiculaire, les architectes du rêve danse la valse triste. Illusion perdue, il y a de l’air plein la tête. Tétée vide, l’antimatière pulvérise les viscères. Serts-toi de ta tête pour démêler les morceaux de puzzle fondus ensembles ! Mais la tête est vide. Rien que des branchements mécaniques. La physique quantique fabrique de drôle de types ! Capter les ondes cosmiques : de grands radars, intrusant le cortex, rendent hagards et sans far. Phare mécanique qui tourne, gigantesque œil électronique. Des troubles étranges, l’asprasse terrasse dans un tour de passe-passe.

l'art triste d'un autre monde

Art triste d’un monde sous l’emprise du Surveillant du Transvivant. L’espace ne peut être vu que du fond de la mer. Est-ce passe  de l’asprasse qui terrasse ? Harassé par la toutisation, l’espace-temps se déforme et le corps devient dé-corps. L’espace des abysses tire et glisse sur le temps qui vent et ment. Amende de l’amen inscrit du Surveillant du transvivant, il fait la pluie et le tout temps. Tempête où s’empêtre les morceaux de soi aux abois. Puzzle où les pièces manquantes hantent seules. Entre sol et ciel les manivelles tournent et détournent en ribambelles anarchiques. Malédiction, une caméra branchée sur le cerveau fait du temps un caniveau. Etroit et fluctuant à la fois, il déborde et dérobe à l’espace ce qui faisait de lui une base ; abrase l’espace-temps, l’asprasse terrasse en basse. Bac fissuré, les secondes se déforment sous les ondes du transvivant. Le temps subi nous met à la merci d’un espace, sans heures s’écoulant, qui terrasse. Le Surveillant du Transvivant tue le temps pour fuir les secrets des morts et des vivants. Il nous a constitué, en entier de lui on est né, et nous a, une mission, infligée. Comment éviter le piège de cet infernal manège ? Comment se réinscrire dans le temps sans pour autant se diluer dans le vent ? Vent de l’asprasse qui tue du temps l’espace.