samedi 29 janvier 2011

prison gelée

C’est moche comme un coup de pioche ; le corps, humaine torche, disparaît dans un crissement de glace, putride mélasse. La beauté du bleuté glacé n’est qu’un leurre, malfaisante erreur. De fait la glace happe et déchiquète en multitudes de miettes. Ça tord, ça élance dans une gestuelle rance, le télescopage des Elles coupe net les ailes, et se retrouve, le corps, écartelé par le gel. Anémié, il coule en piqué vers un fond qui n’existe pas, vers une béance infinie, comme dans le cosmos agrandi. En extension perpétuelle est ce trou sans bout. Pas un seul bout de ficelle à laquelle faire que s’amoncèlent les miettes des Elles. L’eau gelée comprime le corps à l’en faire éclater. Derrière la glace, plus rien ne se passe, qu’une mort lente et qui hante. Une autre réalité s’établit dans la béance infinie où plus rien ne s’inscrit. Le temps passe à une seconde d’éternité sous la glace. Ceux qui sont de l’autre côté ne peuvent rien tenter que de regarder la petite trépasser. Les traits sont déformés dans une crispation gelée. Bloquée à jamais dans cette prison glacée, la petite est malmenée. Les autres _à part quelques proches_ croient qu’elle nage, béate. Cependant, gelant, elle coule à l’infini, sans un bruit, imminence mortifère. Elle ne peut rien faire, rien en expliquer, son cerveau plein de rides est pourtant vide. Elle ne peut pas en communiquer quoi que ce soit, sans tomber sur des négations aux abois. Seules pour quelques personnes les courbures lettrées, à leur tête, sonnent. Ça fait du bien d’être entendue quand le fil tendu menace de se rompre, funambule dans sa bulle.
Ecartelé entre deux réalités parallèles, le corps ne peut goûter, de la vie, le miel. Diverses dimensions énergétiques l’aspirent comme des tiques. Tous les beaux morceaux du Réel partent en lambeaux. Le sceau du gardien des lettres a explosé dans l’eau. Plus rien ne s’inscrit, les mots sont perdus dans les maux ; du paire, il ne reste rien. Il faut trouver des formules alambiquées pour pouvoir, ce qui se passe, expliquer. L’asprasse menace dans un tour de passe-passe. Peut-être la petite est-elle la réincarnation d’une parenté fidèle ? Peut-être vient-elle d’une autre dimension, et en perd de l’être les sions.
Des yeux bleutés comme la glace gelée. Une bouche droite comme la neutralité moite. Un nez rougi, par la glace, affaibli. Mais surtout, entre tout, des antennes ultrasensibles qui attirent comme une bible. Toutes les énergies, conscientes ou inconscientes, terrestres ou de l’au-delà, sont captées dans leur nid. Trop de stimuli s’entortillent dans le pauvre cagibi. Comme un torrent pris par le vent, comme une tornade prise en torsade, comme un orage pris en bris-âges. Anacoluthes qui percutent, le cerveau est pris en étau, menace d’échafaud.
Gelée de glace prise en asprasse, la petite, au bord du gouffre, souffre d’une béance sans fond, dans laquelle sa disparition ne laisserait pas l’ombre d’un sillon ; la représentation du monde adulte est un trou en effroi, gelure infinie du froid. Le gardien des lettres massacré, plus rien ne peut être crié. C’est le chaos, elle s’enfonce inexorablement dans l’eau.

lundi 24 janvier 2011

La complainte du massacre du gardien des lettres

Des mots s’enfilent et se rembobinent, resplendit la mine. Déminer le chant appointé des mots prisés. Mais brutalement l’Ogre du Transvivant coupe le fil de la parole, impensable action folle. Point de moindre obole ; bienvenue dans un monde sans pitié, une réalité sans fond à l’infinité.
Massacré, le gardien des lettres qui donnait du sens au lien ; plus rien ne tient. La parole, farandole, est brisée en milles et uns éclats en fracas.
La petite fille est projetée dans un monde d’inanité. Mort du corps dans le dé-corps froid et sournois. Anacoluthe de la vie, on ne vit plus que des hapax sans la moindre relaxe. La glace se fend, ça glisse, ça crisse, le cri emplit la béance rance, sans aucune réponse, once de vie. Dévient les mouvements dans le vide béant. Elle coule sous la houle, la glace la foudroie, plus rien ne bouge aux abois. Elle attend le fond pour, sur un ton, rebondir et faire fuir l’asprasse, mais rien ne se passe : il n’y a pas de fond, le filet des mots aux aguets a été tendu et rompu. Le gardien des lettres a été massacré par l’étrange inanité du Transvivant. Ça presse, ça oppresse, l’air vient à manquer dans ce vide-à-vide, opprimé. La petite fille va exploser en nuées dès la première goulée. Ses poumons se remplissent d’eau, sermons d’un adieu qui, se dire, ne se peut.
Il suffit de volonté, disent certains. Mais quand l’infinité n’est plus sous la coupole de la parole, comment trouver une unité ? Il n’y a que les fracas d’un vide aux abois qui, de la glace, répond au froid. Comment sous l’eau glacée, à moitié inanimé, trouver une identité ?
A vous de l’écrire sur les ondes du relief, prenez la plume et dites aux sons cette politique de repli qui ne veut pas dire son nom. La dévoration des sions de l’être peut être un peu exprimée par des courbures lettrées. Traits poétiques pour amadouer la tique suceuse de vide-à-vide. Les courbures lettrées ne sont plus de lettres, le gardien étant massacré. Mais les courbes et les trait désalourdissent le quotidien vide de plein. Ils créent des vagues dans le jour désempli, ils façonnent, modèlent le Transvivant qui écartèlent. Ils permettent de partager, à qui a l’oreille assurée, cette étrange réalité.
Cette réalité en décalage, murmure de- bris-des-âges. Cette réalité de différence qui rend le lien à autrui rance. Cette réalité qui a perdu ses anse de sens. Cette réalité qui n’a plus d’unité, le voile du familier s’étant déchiré.
Réalité réanimée le temps d’une courbure lettrée. L’instant d’après, il n’y a plus rien, tout s’est effondré, par le Transvivant néantisé.

samedi 22 janvier 2011

Dévoration de la séparation

Dévoration de la séparation, dans les sions de l’être, tout part au hasard, dardar les soleil nénuphar s’éteint sur la réalité abandonnée. Le voile du familier s’est déchiré, les éléments ne mentent plus, tout devient cru et nu. Ce trop de stimuli ne laisse pas d’alibi, la mort rode dans le dé-corps. Il faut trouver un espace de vie, protégé de tous ces stimuli ; un espace sans asprasse pour développer une identité. Mais l’idée même de devoir exister sans assistance respiratoire _l’autre agit comme un insuffleur de vie dans notre pauvre cagibi_ n’évoque que déboire dans le soir noir. On est au prise à des anacoluthes qui percutent. Tout se rompt dès qu’on se retrouve seul , linceul de l’existence rance. Perte de continuité dans cette vie esseulée. Il faut devenir un hapax, sans relaxe. Mais la quintessence de l’existence s’est volatilisée, ce qui ne laisse aucune chance.
Danse des mots de la vie adulte qui devient un serinement vain. Chaque geste aspire une énergie monstre pour ce corps dilué dans le décors. Les mots adultes sont pour le corps des intrusion de flèches de Réel, toxique fiel. La position adulte ne trouve pas de représentation dans le fil du langage. Depuis l’âge le plus lointain, rien ne soulage cette position. Tout bonnement, elle n’existe pas. Comment ek-sister dans quelque chose qui n’existe pas ? Comment trouver une identité dans une représentation trouée ? Comment trouver à s’accrocher dans un abîme, un vide-à-vide ?
Prendre des rides sans qu’aucun mot-guide ne se pose en druide. Les mots adultes ne sont qu’anacoluthes. Ils rompent la continuité qui depuis l’enfance s’était, tant bien que mal, tissée. Imaginez, vous avancez sur un fil, funambule sans préambule, et tout à coup, sans que rien ne permette de le comprendre, une béance infinie et rance coupe le fil tendre. C’est ce que fait le manque de représentation de la position adulte, le manque de représentation de ce qui, de l’être, tisse les sions. Le fil des mots, le fil de l’existence est rompue et toute chose devient crue et nue. L’être se dilue. La réalité a été tuée, il ne reste plus que lambeaux et tombeaux. Le sceau de la réalité a été pulvérisé et, avec lui, le familier.
Il ne reste plus que l’errance rance dans un monde sans repères, sans vrai lien avec les paires, dans un corps en dé-corps.
Mais resté dilué ne peut plus continuer. La société veut nous normer, qu’on ait une unité pour pouvoir se rentabiliser. Cependant, ce n’est pas le seul pendant qui écrase le corps dé-corps. Rester dilué, c’est aussi prendre le risque de se faire par l’Autre dévorer. L’Autre du transvivant s’acharne au levant ; il veut nous dévoré depuis des générations âgées. L’ogre du Transvivant happe, mortifère, la moindre once de vie pour faire du plein là où son vide-à-vide ne le laisse plus en paix.  
Voilà le deal : dévoration ou séparation. Tout à chacun prendrait la séparation sans hésiter, mais quand on est dilué, sans unité, sans fil de continuité, on ne sait comment se débrouiller. On a besoin de l’Autre pour qu’il nous insuffle de la vie, mais l’Autre, alors en profite pour nous dévorer. Insoluble question que celle-ci, il n’y a pas de représentation, qu’un vide-à-vide qui prend des rides sans devenir adulte, anacoluthes.

jeudi 20 janvier 2011

anacoluthes

Il y a dans l’esprit une envie de tout arrêter pour que cesse les anacoluthes qui percutent chaque cellule en pilule. La vérité est un chantier sur lequel rien n’est aménagé. Le voile du familier s’est envolé et il ne reste plus que le corps troué. Il ne reste plus que la quintessence des choses, qui, perdant leurs atours, perdent la nature même du sens. C’est un chaos où l’on se noie dans l’eau. Noix, le cerveau devient, tel un bout de rien. Chaque chose devient hapax sans aucune relaxe. Rien n’a plus son pareil, chaque chose devient nouvelle dans la haut du ciel. Haut de maux, les paroles deviennent vaines à recouvrir le monde immonde. Tout est cru, d’une luminescence quintessentielle, tout est dans son essence inintelligible. On avance sur le fil des mots, tel un équilibriste, art triste, sans bâton ni baguette. Aucune pirouette ne peut être faite sans tomber dans l’atroce réalité. Chaque élément, chaque chose, dégage une énergie à l’infini, ose se dévoiler sous les yeux éberlués. On est pris dans l’absolu du Réel, dont le fiel toxique tue tout sens ; aucune anse à laquelle se raccrocher.
L’écriture en poésie est la seule qui puisse faire face à l’asprasse. Le toutisant s’y retrouve, pour quelques instants seulement, exprimé dans son intégrité. Où est passé le voile du familier ? Il a été désintégré par l’amitié avec Marie. Elle a gardé un pan de la réalité, celui qui rend l’existence des choses familière. Il ne reste plus qu’une charnière de laquelle les choses sont crues et nues. Nudité de l’illusion, nudité de la vérité, nudité du Réel qui écrase dans le toxique fiel. L’illusion de la vie est partie, reste la mort dans  tous les pores. Le port d’attache est noyé dans l’étrange vérité, reste l’absolu infinité de la mer. Télescopage des Elles qui entrainent au loin sans jamais de fin. Ça bruisse, ça vire, revire, tangue, tortueuse torture.
Le fil des mots est coupé, et ils sont tous éparpillés. Seul le lien poétique arrive à les retenir sans trique. Leur maillage ne recouvre plus la réalité, déliage en demi-âge. Il n’y a plus de continuité, plus rien ne s’inscrit dans la mer de la réalité infinie.

mardi 18 janvier 2011

page blanche

Page blanche à l’infini. L’un finit, l’autre commence. Commerce de la faim, du désir et du dessein. Dessin qui s’imprime en prime sur la page blanche du présent à venir. La plume vole en survol sur les lignes du fusain. La vie de l’émotion s’inscrit sur la page blanche de la vie.  En arabesques, en lignes directes, en arrondis, dis, comment tous ces symboles peuvent être compris ?
Comment faire quand on s’enferre dans une page blanche où plus rien ne s’inscrit ? Cri dans la nuit, il n’y a plus aucune trace qui s’inscrit. Le vide-à-vide ronge jusque dans les songes. On se raccroche à ce qui luit dans la page de l’autre de la vie. Alors tout se mélange en langes incertaines. Des centaines et milliers de symboles s’infiltrent dans le corps-esprit et plus rien ne peut être dit. Tout s’emmêle en une traine dans laquelle on se noie aux abois. Rien ne s’inscrit, même dans le cri, tout reste pâte informe. Dorment sous l’orme ceux qui restent de vie.  Les mots même se font la malle dans ce dédale qui se poursuit à l’infini. Y a-t-il une issue, une sortie à cette non-vie infinie ? A-t-on le droit d’exister quand rien ne s’inscrit dans la cité ?

dimanche 16 janvier 2011

l'ogre et le petit Dom

Il était une fois, un ogre aux abois, bois d’enfants dans les dents. A chaque fois qu’il ouvrait la bouche, ça aspirait des morceaux de corps, mettant en dé-corps le peu de consistance du corps. Assistance portée à ces pauvres naufragés était une bien étrange idée, sous peine de se faire aussi dévorer. Vaurien de monstre, sa parole était folle, elle ne vaut rien qu’un simple coup de chien. Il brisait les liens entre les parties maintenant désunies. Parties du corps, parties des gens, parties de la vie. P’tites parts qui insinuent le cafard dans les moindres interstices. Quand sa bouche s’ouvrait pour parler, le soi se voyait disloqué. Ça aspirait, ça ventilait, par tous les trous, toutes les béances rances, l’anse de sens s’effilochait sans le moindre menuet. Ses yeux asprassait le peu de densité que la danse du corps pouvait peindre en décors.
Il était aussi un petit Dom, tout pris dans les grands yeux de l’ogre. Il n’avait pas d’autre existence que l’errance dans l’absolu de la mer rance. Son corps était émietté, dilué dans le corps à corps avec l’ogre. L’ogre se nommait Transvivant, et s’imposait à tout vent sur les ailes du transgénérationnel. Sa parole était vaine et, paradoxalement, dans la veine, complètement créatrice. Elle créait toute la réalité qui entourait le petit Dom, elle était même le petit Dom. Un simple mot pouvait faire apparaître ou disparaître les arrêtes de la réalités. La colonne vertébrale du petit Dom était cette parole, sang et or, de l’ogre affamé d’humanité. Petit Dom était la proie des mots de cet Autre, de son regard, de la moindre aspiration, transpiration, du moindre souffle, son existence ne tenait qu’à un fil. Au fil des mots, il se voyait prince ou affublé de tous les maux ; au fil des mots, il était consistant, ou perdait l’idée même de l’existant ; au fil des mots il était leader ou simple pantin actionné par des ficelles. Rien n’était faux, rien n’était vrai, rien n’existait.
La parole de l’ogre Transvivant le menait, le constituait, l’existait. Il suffisait que les mots s’éteignent dans un souffle, que le silence des yeux détournés du sens s’abatte en coups de savates, pour que le petit Dom disparaisse en liesses. Il suffisait que des mots soient posés pour que le petit Dom puisse exister. Mais il n’existait pas vraiment en dedans. Il n’était à la fois qu’une coque vide, et à vifs, un amoncellement de rides. Comment tenir quand tout ce qui existe à la fois n’existe pas ? Chaque particule de petit Dom était nulle, béance rance ; chaque cellule ne tenait qu’à un fil, le fil des mots de l’Autre, de Transvivant. Il suffisait qu’il se taise pour que le petit Dom cesse d’exister ; il suffisait qu’il ouvre la bouche pour que le petit Dom soit asprassé. La situation était sans issue, toute crue.
Alors le petit Dom essayait de se raccrocher comme il pouvait. L’écriture était pour lui une ouverture : des mots se créaient et lui donnaient une unité, des mots se créaient et exprimaient les maux _ils les primaient à l’extérieur pour anéantir les leurres_, des mots se créaient et chaque cellule en pillule se remplissait d’existant, tant que le vent du Transvivant ne pouvait rendre tout à néant. L’écriture créait une bulle qui enveloppait les morceaux désunis du pauvre Dom petit. Elle faisait une parole qui pouvait aller en obole face à la parole du Transvivant. L’écriture imprimait une trace d’existant dans la vie des morts-vivants. Petit Dom s’accrochait à la vie comme une lettre à son mot. Mais les maux du nonêtre étaient plus forts que lui.

jeudi 13 janvier 2011

corps dé-corps, corps à vif

Corps mort, l’extérieur mord le corps dans un effilochage or, lâchage du dehors. Hors des limites, les mites rongent de vitesse la noblesse des mythes. Tout perd sens. Encense les limites foudroyées. Oyez droit du toi qui s’emmêle dans le soi. Les trous des béances de l’Autre aspire la carcasse en mélasse. Harassé, terrassé, le corps plat est toutisé dans l’asprasse. Effeuillement, enfournement, tout part en bribes dans le vide-à-vide. Traces, traînées, entraîné vers le précipice le corps mort n’est bon qu’à l’hospice. L’épice ronge et s’allonge dans un corps qui s’émiette. Dans les mirettes, le corps assoupi, alangui, s’allonge en songes qui rongent son unité. Inutilité de tenir encore et toujours au jour où le tout s’enfonce dans le four. Particules minuscules, ô cellules en pilules, tout part en vrille, même malgré les béquilles. Les médicaments ne sont que leurres, ça ment. Décemment on ne peut vivre sans lueur d’espoir qui aspire. Besoin d’un autre traitement dont le trait ferait une colonne vertébrale pour que tout ne parte pas en sombral. A bras le corps, à bas le corps qui mort devient un fardeau qui se met à dos.

lundi 10 janvier 2011

verrouillage

Comment verrouiller les stratosphères des la transhumanité ? L’Œdipe-roi est de bon aloi, mais il déploie une chape qui happe et fait perdre la sensitivité. Toute la question est de reconstruire de l’être les sions ; est-il possible que la métamorphose s’ose en dehors du verrouillage d’Œdipe roi de bon aloi ? Les bris-des-âges ont insinueusement fait saccage du verrouillage habituel. Reste à trouver des ailes pour sortir du télescopage des Elles. Mais il faudrait tisser un verrouillage nouveau pour ne pas mettre les dimensions énergétiques au caniveau. Le Surveillant du transvivant vend du télescopage transgénérationnel. Le verrouillage d’un corps-sage de genre nouveau vaut la peine de se tourner vers la créativité.

voyage en train

Ça roule, tamboule, sur les rails alignés dans les nuées étoilées. Le corps des vertébrés s’amocellent et s’écartèlent au gré des à-coups du train tabou. Partout un silence enveloppe et lance une danse lancinante qui du passant achoppe. Les échoppes défilent sur le fil de l’horizon obscurci. Espace hors trace, hors temps dans le firmament, le wagon est clairon qui éclate les sions. Plus rien n’est frein dans l’infini ébloui, en dehors ça luit d’un espace fini. L’intérieur met l’extérieur au leurre. L’illusion emporte de l’être les sions. Le temps en cascade s’écoule au dehors, alors qu’au-dedans tout n’est que néant. Vide à-vide qui, dans une ride, laisse de désespoir les liesses se transformer en caresses. Caresses mortifères qui enserrent, l’an serre de ses poings en filigrane sur le crâne désappointé. Pointées de loin en loin, les secousses du train s’entraînent à la rescousse du corps qui se dilue dans le dé-corps.