Petit Dom, ce même petit lutin qui dansait dans la clairière parsemée de bruissements lumineux, a été projeté dans un étrange espace. Où sont les luminosités chaleureuses valsant sur les nuances du refuge et doux zéphire ? Tout est devenu enveloppé d’une lueur étrange, inquiétante presque, étrangement inquiétante, inconnue… Ou peut-être bien trop connue, con-nue, des images con et nues. Ou plutôt des images qui laissent soudain transparaître une étrangeté sous-jacente, inquiétante, méchante ; traître peut-être ? Peut-être tu peux être… tu peusêtre desêtre, peu d’être savent être hêtre de peu… « peu ! Que des sornettes ! ». Des sorts-nets tout au moins. Mou-hein ? Mou, ce monde. Un monde qui ne sait enseigner les sortilèges pour discerner et lutter contre « les forces du mal »… Petit Dom, petit bonhomme, toi, tu connais ces enseignements, tu côtois la magie d’Harry Potter ; tu co-, toi, avec Harry ; un lutin est toujours en co-vivre avec quelqu’un.
Petit Dom n’oublies pas ta co-aide, ta couette rassurante et enveloppante, sur cette pente en verre qui nous perd de sa transparence… Trans-parent… Ces fantômes de parents, par-en-dessous ils trans-vivent. Petit Dom, tu co-vives, les fantômes trans-vivent…
Comme c’est étrange, étrangleur, ces multiples dimensions de transparence… Comme une multitude de couches de verre… mais vers où ?
On est avec des gens, on co-partage, on co-existe, et tout à coup, tout s’arrête… Comment co-me retrouver sans mensonge de co- ? On écoute une musique, quelque chose se dessine, s’élève, prend forme… Tout s’illumine, on le lit sur ta mine, mine de rien, tu ris-hein ? Les mots, les notes, la gamme, les souffles dansent, et comme les outils du sculpteur font se découvrir une bribe de vie… On respire enfin, pris dans ce mouvement qui fête la co-existence de ce moment. La chanson s’est arrêtée, net, mirage, mi-rage d’un point de mire en demi âge, d’un point de mire qui ne voit plus le large. C’est comme la petite fille aux allumettes qui gratte ses petits morceaux de bois au souffre pour des images, mirages de réalité qui s’effondrent quand l’image est feu.
Comment savoir où est la tromperie ? Quelle réalité est celle qui trompe-et-rit ?
Est-ce que ces images de joie, de paix, de sens, apparues par le craquement de l’allumette, ne sont qu’illusion ; la vie n’aurait alors aucun sens ; les images ne seraient que des trompes l’œil derrière lesquelles des réalités menaçantes agissent ; ou pas forcément menaçantes, mais inconnues et potentiellement meurtrières…
Est-ce que ces images de joie, de paix, de sens, apparues par le craquement de l’allumette, sont justement le sens à suivre pour ne pas se perdre ; elles existeraient réellement, et nous devrions apprendre à les accueillir de plus en plus en nous, dans notre corps, notre esprit ; elles existeraient réellement, et le sens offert serait alors de ne jamais les perdre du regard du cœur, pour mettre de la lumière même où il y a des ténèbres ; et il existerait des forces invisibles et puissantes, dont le souffle nous guiderait dans ce sens si on les invoque…
Où est le leurre ? L’heure est-elle à leur joie ou à leur perte ?
Est-ce que les forces mauvaises veulent faire croire à des images de paix, de sens, qui seraient en fait insensées ; faire y croire pour mieux détruire ensuite, affaiblissant d’abord ?
Ou est-ce que les forces mauvaises cherchent à enfermer dans l’idée que toute ces images ne sont que des leurres, et que rien n’a de sens, pour éviter qu’on ouvre du sens là où l’on croit que rien n’en a ? Mais ne serait-ce pas qu’une autre tactique de nous conduire à penser ça, pour nous faire croire en des choses qui n’existent pas ? On voudrait croire ça juste parce que c’est rassurant ?
Les forces invisibles existent. On ne veut pas les voir, parce qu’elles nous terrifient, parce que ça fait bien trop longtemps que les ancêtres ne transmettent plus leur accès, la manière de vivre avec, comment les discerner…
Ce qui est gênant, c’est que personne ne peut nous aider à savoir quelles forces suivre, et aux quelles il ne faut pas se fier. Comme il est dur de ne pas se laisser avoir par les forces négatives, négativistes même, qui nous poussent à croire des choses terrifiantes… Les ressentis sont dans le corps, quelques fois si puissamment agrippés, si profondément implantés dans nos organes, que ces ressentis que les forces négatives éveillent s’imposent à nous, et il est difficile de leur échapper, d’échapper à la peur de ce vide, pâte informe…