mardi 14 décembre 2010

le plein qui intruse le vide

Le plein qui intruse le vide. Le vide qui aspire le plein. Plein de vide, les rides s’amoncellent comme un tas de sel ; ronge le sel qui longe les bords de la béance infinie. Le fantôme du transvivant asprasse et terrasse, loin du sas de décompression. Le sommeil est cette décompression, machine sur laquelle on est branché pour que le tout soi soit détoxifié. Mais la journée n’est que rupture de continuité, lutte dans la hutte pour tenir ensemble les morceaux désunifiés. Ça aspire, ça glisse, ça broie dans un brouhaha proche du chaos. Le cerveau devient un vide putride qui aspire l’extérieur, comme ce-dernier l’intruse. Ruse du vide pour se sentir plein : il a besoin d’un autre pour se donner une forme, pour que s’endorme pour un temps les relents du Transvivant. Ce n’est pas un choix, c’est une réaction aux abois, dans une lutte qui détruit la hutte. Pas d’autres options pour garder vivants de l’être les sions.
Pâte à modeler, des pans entiers se font déchiquetés dans cette lutte effrénée. Jouet de l’éternité, la nativité est un supplice qui fait boire le calice. Lisse, sensation de neutralité  éperdue qui court pour échapper à l’uberlu fondu.
Poursuivi par une poisse, on en perd notre paroisse. Comment lui échapper, pour s’en aller vers des terres plus apaisées ? ça colle, ça poisse, ça se tord et se tend, dans un élan qui détruit toute once d’humanité. La parole devient vaine, comme un bout de laine, qui est tiré et défait tout le pull. Nul, bon à rien, voilà ce qui reste de l’imbien. Ecrire met en mots des maux qui ne se décrivent pas, ça densifie le chaos, le dru de l’uberlu fondu, ça unifie ce qui tue et dilue. Dis, elle est lue comme un livre ouvert cette cervelle tenue par des ficelles ! La poisse, elle se sert et enserre le corps mis en dé-corps. La poisse du Réel sans voile du familier est un fiel qui tue pour supprimer. Primer cette nouvelle jusqu’au ciel : à quoi sert la vie si elle enserre et détruit, si le manque d’enveloppe fait que le corps se dilue et en tout sens galope ? Besoin d’une accroche pour planter une pioche et se tenir au-dessus du vide, au su de tous. Envie que tout le monde sache ce qu’est la poisse. Pour pouvoir le partager sans être déniée et reniée. Envie d’être en vie.

samedi 4 décembre 2010

le temps à coup de herse

Comment les diamants se cristallisent dans l’espace à fleur de peau ? Spasmes et marasmes sont les marâtres dont l’âtre s’est éteint. Teint blafard, cernes creusées, le creuset du menuet est loin dans la forêt. A rebrousse-pente, à l’assaut des parois, il faut pourtant trouver un cheminement afin d’accéder à une unité. Ecorché vif, le corps dé-corps se voit anéanti par tous ces stimuli. Tel un supplice ça glisse là où l’on croche pour ne pas dégringoler le long de la portée, et en gamme mineure se retrouver. Les sables comme unique récompense quand on pense à la survie. Vie sûre, resplendissante et surprenante, n’est pour sûr que leurre amère où l’air vient à manquer.
Le doux vent de la vie semble s’être égaré dans des vides à-vide. Chaque seconde est un coup de herse qui bouleverse l’équilibre qui vibre. Il n’y a que ce baiser, en rêve dessiné, auquel se raccrocher ; mais l’anormalité y pointe encore le bout de son nez. En dehors de normes, encore et toujours, est-ce là, mise à jour, notre mission ? Retrouver de l’être les sions quand tout asprasse et abrase… Apre lutte dans la hutte.
Sensation de se diluer à chaque minute lestée. Le fil de continuité est coupé. Coup de folie dans une envie de se jeter à travers une vitre, pour que le temps cesse de faire le pitre. Se diluer, se reformer, se diluer, se reformer, voilà ce qui bat la mesure, à coup de fânes serrures. Ça sert et ça dessert dans un désert d’émotions, les sens se défont. La fronde se lance et s’abat, s’étend et se tend, tel un soufflet qui rythme le temps. Il nous tient dans sa main, comme un vulgaire pantin. Sur ses patins, on glisse, ça visse, ça dévisse, on dé-vie du sens de la vie ; dans la toutisation on en perd la raison.

lundi 22 novembre 2010

Harry Potter, le reflet de la réalité dans laquelle on est

Harry Potter, un monde où l’on se sent bien. Il vient d’un autre monde, là où l’immonde est reconnu et combattu. Les signes sont expliqués et tout vers les énergies est tourné. Tout vers l’amitié est scellé. Le lien, contre les forces du Mal. Harry a une mission et en perd de l’être les sions. Mais des amis proches les soutiennent et ça fait que tienne une enveloppe qui le réunit. Les forces du Mal sont reconnues. On voit les images cons et nues. A nu, longtemps le monde des sorciers l’a tenu ; à part ses proches tous l’enfonçaient à la pioche : menteur, fou à lié, à l’heure du leurre, ils l’ont mis à pied. Longtemps, à part quelques gens, on l’a mis des accusés, au banc. Hauban il portait haut sa voix pourtant. Dans le brouhaha ambiant, il devait lutter sans scier contre les forces disséminées. Il a une mission qui arrache de tout corps des tensions. Il n’a pas le choix face aux forces du Mal aux abois. Elles l’ont choisi et le poursuivent, lui sur le qui-vive. Il doit apprendre à s’aimer pour leur échapper. Seul son combat pourra mettre Voldemort à mort.
Ce monde est le reflet de ce qui, pour nous, est. En lutte avec le Surveillant du Transvivant, qui, toutisant, asprasse dans un tour de passe-passe. On n’a pas le choix que de mener ce combat. On vient d’un autre monde, là où les ondes ne sont pas les mêmes, là où sème l’émerveil. Notre esprit a choisi de s’incarner dans cette réalité, pour se libérer, dans une bataille, du touaille.

jeudi 18 novembre 2010

Des maux aux mots, les gestes qui sauvent

L’ultime division d’un corps avant qu’il ne se désagrège en dé-corps. La toutisation implose la raison. Raies son libre arbitre, l’enquête sur la combustion humaine spontanée est lancée. C’est lent à boire le ceylan quand le corps n’est que bris mort. Dans quelques décennies on vous clonera à l’infini. Mais le clonage psychique n’est-il pas déjà proche du numérique ? Comment se retrouver dans l’espace quand tout n’est qu’informe, étranger absolu ou uluberlu fondu ? La bataille de la noyée n’est-elle pas déjà perdu dans le touaille ? Aïe ça fait mal cette mal trouée de partour… Il faut une bouée à laquelle se raccrocher. Soigner au fin fond de la brousse, mousse la survie. Trouver les gestes qui sauvent, embrasser, prendre dans ses bras pour calmer la terreur aux abois. Prendre les maux au mot.
Mots dans les flots serine la mélodie qui dit. Les courbures lettrées s’agencent en manigance. On ne sait ce qui va s’articuler. Telle une musique elles se lient en moments magiques. Ça tire, ça glisse, ça embrase et ça soulage. La continuité se récrée dans un mouvement lettré. Le rythme de la rime s’arrimer et se déploie devant l’esprit ébahi. Ça enveloppe, ça trace, ça vient du dehors et du dedans, dans un unique temps. Moment hors temps d’où les arabesques lettrées s’enflamment en un ballet. Sous la plume de la dune, rien ne pourra arrêter cet étrange ballet. D’une note comme mot premier, s’articule une mélodie. D’un trait, d’une courbe, la poésie se dit. Ça chante, ça danse, les énergies se densifient en quelques phrases, poésie. Une page d’écriture est une partition en gammes majeures et mineures, elle murmure les maux au rythme lié des mots. C’est un geste qui sauve de l’asprasse, là où tout terrasse dans un tour de passe-passe.

dimanche 14 novembre 2010

Le sous-bois découvert par les luminosités de fin de journée et le leurre des images

Texture dorée flâne au gré des courants, au vent des enfeuillés se courbant au devant. Diaspora des luminosités sur le bois, découvrant des aspérités de loin en loin égarées. Gare des souffles qui susurrent dans les creux ainsi mis en mur : les wagons de rayons diluent des choses les sions. Les lignes se courbent, malignes et mesquines, elles tournent et flamboient ici dans le sous-bois. Elles se recourbent sur elles-mêmes dans un élan mêlant les teintes dorées aux sombres monstruosités. Impossible de s’y retrouver dans cet espace où toute continuité se brise. Coup de pinceau qui aurait perdu sa ligne, esseulé, bousculé sans once fine à laquelle se raccrocher. Il court sur le blancheur éraillée du papier et dans un leurre se retrouve à son point de départ, sans qu’aucun far ne se soit posé. Rien ne s’inscrit, tout tombe en débris. Voilà la masse informe que le soleil vermeil laisse découvrir dans sa descente lente.
Se faufiler dans les sentiers, enivré de luminosités, dans les sous-bois au joli minois, c’est entrer dans le mystère qui erre. C’est percevoir que derrière le miroir des images, se trouvent des choses au visages de déboires. Derrière la beauté esthétique des images magiques, apparaissent en liesses des détresses. Le magnifique rayon solaire laisse se briser les courbes par derrière. La beauté du creux ébloui, découvert juste avant la nuit, par les luminosités découvrant les aspérités (cachées durant la journée), cette beauté se voit défiée par le bris des continuités. Le prisair laisse toute place à l’asprasse qui terrasse dans un tour de passe-passe. Les lignes se brisent, glissent et mugissent, frisent et se pulvérisent en milles éclats aux abois. Les choses se dissolvent et deviennent pâte informe ; aucune image ne peut faire que se résolve une forme. Rien ne s’inscrit, tout tombe en débris. Le rayon n’a fait qu’emporter les sions. L’image belle et sage des choses éclairées par sa luminosité laisse s’échapper quelques secrets de monstruosité.  
C’est dans ce décor, et avec cette mise-en-garde sur l’image, que se trouve l’amise-en-corps. Mise en terre d’un bébé sur mesure, qui pour sûr a été enterré vivant dans le toutisant. Derrière l’image du sous-bois, calme et sage, s’entendent ses cris aux abois. Voilà la monstruosité qui se trouve dans la douve. L’image de beauté des luminosités du sous-bois en fin de journée est pulvérisée par les hurlements du mort-vivant. Il devient extraterrestre dans cette ancestrale pierre tombale. Les lignes se brisent et mugissent, ça glisse, la continuité part aux abysses. Le bébé n’est part mort, il n’est pas vivant, juste mort-vivant. Sa métamorphose de bébé-sur-mesure au bébé-extraterrestre montre pour sûr le leurre des images. Les belles images du bébé-sur-mesure furent explosées dans leur continuité.



samedi 13 novembre 2010

inteligence artificielle

Intelligence artificielle, sèche comme une semelle, mécanique comme la robotique. Programmation loin des sions de l’être. Epié par les sondes, scruté par les télescopes ; c’est à en tomber en syncope. Ondes de chocs entrechoquent le cerveau qui coule comme un caniveau. Débris morcelés d’une mer assassinée par sa mère. Le Surveillant du Transvivant vend son âme pour que le secret reste gardé. Le danger est le royaume du monde adulte qui sculpte une réalité où seuls ceux qui ont obtenus le score maximal survivent sans inanité. Actives les folles cueillettes pour que ne se ferment pas les mirettes. Voyage au centre de la mer, dans les abysses des-bris-des-âges. Coulisse la terre qui laisse tomber les esprits qui errent. Prie l’air, l’air pris, prisair, priseur de  malheur. Le prisair est l’ère où pris naissance l’asprasse qui terrasse dans un tour de passe-passe. Sens qui ensence de non-sens. Les contraires sont fondus l’un en l’autre et ça chavire à la mer. Ils virent que le chat vert se fit écraser à terre. Crasse à la masse, ils disent seulement, alors qu’il trépasse. Besoin d’aide pour remonter jusqu’au prisair et dépasser l’asprasse, la toutisation, et retrouver à l’être des sions. Accepter de prendre une déviation par rapport à la normalité. Mais que c’est culpabilisant de n’être qu’un mort-vivant.

mardi 9 novembre 2010

L'attente éparse

Dix heures trente hante la tête, l’attente sera longue avant douze heures trente. Les mots deviennent maux, il est difficile d’écrire ce qu’est ce martyre. Le corps se morcelle en parcelles de corps fondues ensemble. L’asprasse menace et les mots disparaissent en tresses insensées. Peur terreur d’être entre deux heures. On n’arrive pas à attendre sans tendre vers la dislocation. Les sions de l’être tombent dans l’infini, comme débris. Seule, sans arrière-fond, on tombe aux tréfonds. On est présence fantomatique dans les limbes cosmiques. Sans présence d’autrui on est réduit à n’être que rabougris. Bout de gris qui s’enfonce sans une once à laquelle se raccrocher. Crocher dans la poudreuse n’est pas une nouvelle heureuse. Les mots comme paralyser, enliser dans la toutisation. Récréation n’est que synonyme de vide-à-vide, hideuse vacance rance où toute semence n’est qu’affreuse. Le temps est vacant et l’espace asprasse. Besoin de soins, d’une enveloppe pour que l’être se développe. L’angoisse est poisse qui submerge et émerge sur la berge.

Besoin d'air

Besoin d’air, la herse s’enfonce dans le roncier de la planète tête. Comment tenir sans perpétuellement mentir ; elle ment aux paires et tue l’impaire qui la protège. Le siège en liège s’écroule dans la houle. La foule l’angoisse comme une poisse visqueuse qui  l’aspire, de sa vie, envieuse. La foule s’approche insidueusement, encercle et s’abat sur sa proie. Elle s’accroche à chaque cellule, intruse, use, déchiquete le corps. Le corps e vomit et se dilue dans l’air ambiant. On se sent comme un enfant, incapable de faire autre chose que minable.

essai de kayak

Ça vire, ça chavire, le moindre mouvement du corps met en dé-corps. Les profondeurs troubles reflètent le chaos du monde, dans l’eau. Les muscles tirent, prêts à se briser, sur la pagaie qui glisse. Le corps dans un effort expire et part en charpie, l’asprasse se fait aspuire dont tout cherche à nuire. Ce monde paraît bien menaçant sur le versant. Besoin de fuir avant que tout ne chavire, mais nécessité de rester jusqu’à ce que tout soit terminé. L’eau ruisselle sur le kayak, ne laissant dans le corps que bouillis de décors. L’aspuire enfonce la tête dans un chaos qui fait froid dans le dos. Humidité rance qui, dans une traitresse danse, tisse les tresses du désêtre.
Mais il faut se cacher, pour que rien ne soit parlé, pour que rien ne se voit du désarroi aux abois. Les gens ne doivent rien connaître du désêtre traitre. Sinon nous voilà stigmatisé comme le dernier des ratés…
Sensation de ne pas être là, dans cette eau ici-bas. Sensation de ne pas être dans ce corps, de fuir le dé-corps des brûlures des muscles qui en un instant furent. Sensation de perdre de l’être les sions. Sans ça, sans les sions, le corps se perd dans le méandre de la tension pure, du vécu à la dure. Doit-on lutter et persévérer même si le corps manque d’unité ? Ou doit-on laisser tomber ? L’effort physique est une mise à mort. Mort de la tête qui s’entête à ne plus être. Fuite de la raison quand le corps perd ses sions. Impossible de ressentir du plaisir ou même la sensation d’être vraiment là sur cette eau ici-bas. Sensation de subir, jusqu’à ce que cesse le martyre.

forum

Découverte du forum comme une porte ouverte vers l’Homme, humanité acceptée, alors que dehors on n’est que raté.
Besoin de s’exprimer en toute liberté, sans pour autant être jugée. Loin des normes de la société, on n’est pas pris en pitié, juste comme on est, accepté.
Compris, on est pris dans un tissu de liens qui renforcent au matin. Le chaotique tintamarre se voit repoussé dans les limbes cosmiques. Protégé des multiples dimensions énergétiques, les tiques cessent d’asprasser ce qui ensemble est lié.
Ancrage au milieu des bris des âges, sur le forum on nage sur un lit de compréhension où l’être retrouve ses sions. Session ouverte, on est loin de la perte, de la toutisation qui enfonce aus tréfonds.
Besoin de parler, de partager ce qui rend le quotidien difficile chaque minute durant. Nécessité de raconter la hutte qui chute, la lutte de chaque minute. Besoin de parler de l’asprasse qui terrasse, du corps qui se dilue, du vide d’émotion si ce n’est le désêtre, le toutisation, la dilution. Le corps part en morceaux et l’unité se voit mortifiée. Les multiples dimensions énergétiques embrasent et abrasent l’unité magique. On vient d’un autre monde, et l’ôde de celui-ci, pour nous, n’a pas de code.
Merci atoute pour ces moments vivants et sécurisants !

on vient d'un autre monde

On vient d’un autre monde, là où la fronde n’asprasse pas, là où le corps n’est pas dé-corps, là où la toutisation n’emporte pas de l’être les sions. Une autre dimension énergétique aux confluences magiques. Les lois cosmiques ne sont pas les mêmes, l’ôde de la vie repose sur un autre code.
En naissant sur cette Terre, il y aurait dû y avoir un voile complet autour de soi pour avoir la sensation de familier, pour comprendre (prendre comme soi) ce nouveau code terrien. Mais le voile est déchiqueté et les pensées sont diluées. On navigue entre les deux dimensions énergétiques parallèles, sans jamais s’y retrouver. On a perdu le code de la première et pas réussi à intégrer celui de la seconde. Onde de choc, c’est une lutte de chaque minute.
Mais on a la mission de faire reconnaître le monde d’où on vient. Mais on n’y arrive pas parce qu’on est toujours aux abois. Naviguant entre deux réalités, on n’a pas de fond, rien ne s’inscrit, l’être a perdu ses sions dans une dilution aux tréfonds. Les sions qui donnent une unité se sont débarré en pied de nez. Alors le corps part en dé-corps, les lignes de soi se diluent dans l’infini de la vie. La densité se perd et on n’arrive  plus à tisser de liens avec les paires. Lutte de chaque minute pour tenir les morceaux en sceau.

plage de Bellangenêt

Aspérités rocheuses, à peine honteuse de pointer leur tient grommelé sur la surface cocasse du sable fin. Tonalité dorée des multitudes des grains au sein de l’étendue balnéaire. Air doucement chaleureux, enveloppant d’empans de rayons lumineux, heureux de se prendre au jeu. Quelques amas nuageux parsèment le ciel, infini fiel, cotonneux comme pas d’eux. Les éclats lumineux sur la grive de la mer ose la métamorphose de l’homme-singe en l’homme-songe. Eponge bleutée, allongé sur les serviettes qui récupère les ondes salées pourfendant le bain de mer. Erre le regard qui , hagard, se laisse porter au vent du doux souffle estival. Peu banal, le ballet de tous ces gens hétéroclites au bord de la boutique.

voyage en voiture

Voyage en voiture faire la torture du corps au décors d’écartèlement. Elle ment cette voiture à la voix tonitruante, truande de la route tonique. La panique frôle les cellules qui scellent les mouvements inattendus, tendus sur la voie. Tenir le soi immobile, aux maux de la biles. L’île du corps se dilue dans le vent du mouvement, morceau de chaire mou qui mord le sceau de la route. Tordre l’ordre pour mordre la viande. Riante d’ironie qui nie le mal-être de l’hêtre de désêtre. Ça tremble le troumble, l’attente hante l’antre du corps, perfore la forclusion des sions de l’être. Envie d’être partie face au défi des dés de l’inertie, ennui angoissant qui coasse. L’asprasse terrasse dans un tour de passe-passe. Envie qui perd la vie ne laissant plus que l’an-mort. L’attente attente à la vie par le Surveillant du transvivant qui la hante.

ménage

Ménage dans l’âtre des âges met la nage en demie page. L’aspirateur hurle de son omniprésent sifflement à l’heure du leurre. L’erreur guette au coin des mirettes loin des endroits sécurisants ; bain de sang avant que ne coule la perle de sens à l’anse de la vie. Se perdre sans réussir à lier et relier le mystère des paires. Perdue dans le rue à vue du foyer St Joseph ; il a suffi d’un seul cri aspirant pour que l’inspirant foute le camp. Besoin, se calmant, de se retrouver de loin en près, pour construire un plancher. Plancher sur le fond à trouver aux tréfonds. Un fond pour se tenir hors de l’asprasse qui terrasse. Toutisation qui emporte de loin en près de l’être les sions.
Ecrire permet que cesse la déliaison, de retrouver du fond. Honte de n’être capable que de choses minables. Faire le ménage est déjà presque du surmenage, de la dilution dans les flaques serpillées, de l’aspiration par l’aspirateur des sions…

le droit d'exister

L’art de vivre, ivre de joie… Mais le vide-à-vide aboie et hurle dans le silence qui broie et brûle. Silence lancinant si la lance se plante dans la pente du cœur. A l’heure du leurre, quelle est l’erreur ? Où est la vérité, le vers rité a-t-il place dans la cité ? Ci-gît l’heure du thé où le partage se transforme en bris-des-âges. La forme du transvivant ment pour se protéger. Elle se fait pro du léger, en leurre, alors qu’elle pèse balaise sur les fentes du cœur.
Ce à quoi il faut arriver est à river au crâne pour l’empêcher de se disloquer. Dix loquets à tenir pour pécher la joie de vivre. On s’accroche sur la roche qui hoche la tête, mais elle glisse et fisse que l’on tombe dans le fond aux tréfonds. L’asprasse terrasse dans un tour de passe-passe. L’angoisse est poisse qui intruse et use l’intérieur du dé-corps.
La honte s’affronte et confronte aux affres de l’anormalité. Alité à la norme on n’est qu’erreur énorme dans la réalité du leurre ; on ne devrait pas exister. ‘’J’aurais dû, le job, refuser’’. Qu’est-ce qui existe en vérité ? Est-ce ‘’ce à quoi il faut arriver’’ ou la toutisation qui déchiquete la raison ? Comment trouver une densité quand tout aspire quand on respire, quand tout asprasse quand on fait face ? Faut-il un grand coup de pied pour aller travailler ou a-t-on raison d’avoir besoin d’un cocon ? A-t-on le droit d’exister dans cette anormalité ?

Pluie sur les montagnes

Voit-l’-âge des nuages, nuées d’adages sur les montagnes profanes. Drap brumeux dans les cieux promena sa voilure sur les tablatures rocheuses. Rêveuses, on les croirait neigeuse sur leur rêts abruptes parsemés de huttes éparpillées. Et part piller, la goutte d’eau d’infiltre dans les trous, les interstices des multiples pistes. La liste de la boueuse parsème l’heureuse terreuse dans la ballée en creux. Qui l’eut cru, les cascades font crues à même le cru de leur lit. Lit sur ton visage, le bardage de l’eau ruisselant lentement. Lentes, elles mentent ces mimiques qui tiquent sur ta face. L’asprasse y terrasse dans un tour de passe-passe.
Passe ce fond d’air froid et à l’humidité aux abois. Foie des lois météos, le haut des cimes ruisselle d’eau. Riment ces tonalités argentées des gouttes sur la croûte montagneuse.

fatigue la digue lâche

Fatigue, la digue lâche des flots meurtriers qui trient arbitrairement ce qui meurt maintenant. Traire ce qui ment, par l’arbitre du Transvivant. Vent transparent qui ne rend pas la vie au dé-corps engourdi.
Fatigue, la digue ploie sous le poids des stimuli qui arrachent à coups de hache les morceaux lâchés par le sceau. Essayer en vain de sceller une envie de vie unifiée. Lambeaux de chaire humaine qui trainent, écartelées par la haine. Peine de la plaine du dehors, tord de sa haine le corps mort.
Fatigue, la digue se fracasse sous l’asprasse qui terrasse dans un tour de passe-passe. Moment de solitude où le mot ment sur les turpitudes de l’être. Feu-n’-être de laquelle on aperçoit le soi aux abois, déchiqueté par le départ de l’Autre protecteur. Pour l’heure c’est l’angoisse, poisse visqueuse, qui s’infiltre, intruse le corps qui s’use et se délite.
Fatigue, la digue de l’être n’est plus. Il a plu de l’absence qui anéantit le sens. L’être est pourfendu et le faon de la vie est anéanti ; sans fond il se dilue aux tréfonds et la toutisation asprasse son faible coasse-ment. Tourment de la tour sans fond qui s’enfonce et torsade avant de n’être que potion fade.
Fatigue, la digue s’émiette et les arrêtes maintenantes deviennent frappantes et menaçantes. L’antre est hantée avant de s’abattre en volées sur le corps grisâtre. Tenter de sutvivre, tendre vers l’ivre de joie, dans ce livre aux mots vides et avides.
Fatigue, la digue n’est plus, la panique côtoie le fantastique qui tique sur la réalité. La réalité n’est que rêvée, n’est qu’illusion des sions de l’être. Les énergies du suprahumain sont tellement plus vraies au matin. Elles matent un corps qui n’est rien qu’un morceau de néant avide par avant.
Fatigue, la digue se broie une nouvelle fois

lundi 8 novembre 2010

le corps dé-corps

Le corps dé-corps, le corps-machine, loin de la mine d’or dort ce qui dore au fil des branchements. Cheminement mécanique d’où est éjectée toute humanité. Loin des soins aimants, broie le corps par terminator. Toréador sans pitié, émacié, torturé, le corps comme une tortue est balancé vers la mort. Difficulté à le faire avancer quand l’asprasse terrasse dans un tour de passe-passe. Toutisation qui de l’être emporte les sions. La têtes est vide, tout part en bribes incertaines, ça file, ça glisse vers le dehors, dehors qui mord le dedans en l’intrusant. Truand, le Surveillant du transvivant, celui qui fuit dès qu’on l’approche, mais fauche le moindre brin de vie. Il manque un fond, un arrière-plan, pour que tout ne soit pas englouti dans l’infini tréfond, pour que s’inscrive le chant-vie, le jenvie, le j’ai envie, la douce brise de la grive. Comment tenir quand tout aspire, comment faire face quand tout asprasse ? Lutte sans pause pour celui qui ose faire face à l’asprasse. On aurait dû le job refuser, et s’en aller loin de toutes ces difficultés… Quelque chose de l’être s’est effondré, pourra-t-on le démêler, le défusionner, le recoller ? Mais a-t-on le droit d’exister dans cette réalité ? Sans les proches, il y a longtemps qu’on serait parti dans d’autres dimensions énergétiques, là où le cosmique apaise dans un moment magique. Partir et en finir avec cette poisse d’angoisse, avec ces vents de transvivant. Partir dans un monde où les ondes enveloppent et n’intrusent pas, où l’on n’est plus chaque seconde aux abois. Partir loin, très loin de cette réalité qui rend vide les tétées.

corps objets, corps machine

Le corps-objet, abominable corps machine qui mâche les jets obséquieux du temps qui se fait poids. Point de liberté, tous les gestes et idées sont sous influence, ratatinés. Rater du rat qui n’agit qu’où ci-gît l’humanité envolée. Fils et branchements invisibles : le Surveillant du transvivant fait du corps un dé-corps à l’entrée codée. Ôde du soir n’est que déboires au hasard. Des yeux radars partout : être est ne pas être, Orwell dirait ‘’nonêtre’’. Les entrailles sont bouillies de chaire par les capteurs qui les truffent. Robot humanoïde comme druide de l’espace-temps perdu. Du paire, qui a cassé le carreau ? Il n’y a plus de fenêtre entre ‘’feu’’ et ‘’naître’’. La naissance devient la mort. Embranchements vivants, le robot se fait beau, mais derrière le masque, il n’y a qu’humanité dévastée. Pantin à l’heure où l’un se pend et se perd. Perpendiculaire, les architectes du rêve danse la valse triste. Illusion perdue, il y a de l’air plein la tête. Tétée vide, l’antimatière pulvérise les viscères. Serts-toi de ta tête pour démêler les morceaux de puzzle fondus ensembles ! Mais la tête est vide. Rien que des branchements mécaniques. La physique quantique fabrique de drôle de types ! Capter les ondes cosmiques : de grands radars, intrusant le cortex, rendent hagards et sans far. Phare mécanique qui tourne, gigantesque œil électronique. Des troubles étranges, l’asprasse terrasse dans un tour de passe-passe.

l'art triste d'un autre monde

Art triste d’un monde sous l’emprise du Surveillant du Transvivant. L’espace ne peut être vu que du fond de la mer. Est-ce passe  de l’asprasse qui terrasse ? Harassé par la toutisation, l’espace-temps se déforme et le corps devient dé-corps. L’espace des abysses tire et glisse sur le temps qui vent et ment. Amende de l’amen inscrit du Surveillant du transvivant, il fait la pluie et le tout temps. Tempête où s’empêtre les morceaux de soi aux abois. Puzzle où les pièces manquantes hantent seules. Entre sol et ciel les manivelles tournent et détournent en ribambelles anarchiques. Malédiction, une caméra branchée sur le cerveau fait du temps un caniveau. Etroit et fluctuant à la fois, il déborde et dérobe à l’espace ce qui faisait de lui une base ; abrase l’espace-temps, l’asprasse terrasse en basse. Bac fissuré, les secondes se déforment sous les ondes du transvivant. Le temps subi nous met à la merci d’un espace, sans heures s’écoulant, qui terrasse. Le Surveillant du Transvivant tue le temps pour fuir les secrets des morts et des vivants. Il nous a constitué, en entier de lui on est né, et nous a, une mission, infligée. Comment éviter le piège de cet infernal manège ? Comment se réinscrire dans le temps sans pour autant se diluer dans le vent ? Vent de l’asprasse qui tue du temps l’espace.

dimanche 24 octobre 2010

Préface

On m’a diagnostiqué une dépression et surtout un fonctionnement psychotique.
On ne sait comment ça arrive, à partir d’un moment[1], tout semble différent, le voile du familier qui entoure chacun se déchire, se broie, et la réalité semble crue, toute nue. L’image des choses n’a pas changé, et pourtant l’énergie qui s’en dégage n’est plus du tout la même. Les choses de la réalité sont transformées de l’intérieur. On a peur, tout devient menaçant dans son étrangeté.
En fait, on ressent la seconde réalité parallèle qui était cachée par le voile du familier ; ce-dernier s’étant déchiré, le seconde réalité vient parasiter la première. La première, celle que tout le monde perçoit, apparaît n’être qu’un voile d’illusions, illusions certes, mais qui donne cependant un sentiment de familier ; en ce sens on se retrouve dans un monde étranger, étrange. On se retrouve en équilibre entre deux réalités : celle que tout le monde partage (mais qui apparaît dès lors comme pure illusion) et la réalité parallèle.
Cette seconde réalité montre le monde d’une façon infinie, absolue. On capte les énergies des choses, comme quelqu’un qui serait écorché vif. On ressent ce que cache les paroles des autres : on sent ce qu’ils disent au-delà des mots, c'est-à-dire qu’ils peuvent dire quelque chose avec des mots, et transmettre tout autre chose derrière leurs phrases. On ressent comme une autre dimension énergétique en quelques sortes.
Ainsi, on se retrouve en décalage avec les gens, et face à un flots de stimuli qu’on n’arrive plus à intégrer. On est face à un nouveau langage dont on n’a pas le code. On se sent seul, parce que ce qu’on vit est indicible, et personne ne comprend. Et pourtant on aurait tant besoin d’être entendu ! Et puis on a du mal à trouver un flux de contact normal avec les autres ; rien n’est plus naturel. C’est comme si tout était passé de l’automatique au manuel. On vit comme à côté de soi-même, on n’arrive plus à être présent dans son corps naturellement. On devient à la fois une marionnette dont les ficelles sont tirées par des énergies extérieures, et la personne qui observe le spectacle derrière une vitre sans rien pouvoir faire.
Il a fallu du temps pour réussir à mettre cela en mots. Une chose m’a beaucoup aidé : l’écriture. En m’offrant une possibilité d’exprimer ce que je ressens par des jeux poétiques, cela dégageait un espace où je peux exister, un espace où les deux réalités s’unifient, où le moment présent peut exister. Ce que vous allez lire par la suite est un recueil de ces textes poétiques qui décrivent, du mieux que j’ai pu, mon expérience psychotique.  Les textes ne sont pas à lire en essayant de comprendre mot-à-mot, mais plutôt en se laissant habiter par l’atmosphère qu’ils tentent de partager, par les questionnements qu’ils tentent de poser, par le vécu d’une expérience psychotique qu’ils tentent de communiquer. En espérant que ces textes seront partageables avec vous, pour redonner sens à mon existence.
NB : La plupart de ces textes ont été écrits lors de mon hospitalisation en clinique psychiatrique. Vous trouverez donc des références à ce moment bien particulier.


[1] Pour ma part, tout a commencé à 16 ans, avec un rééquilibrage jusqu’à mes 24 ans, grâce au suivi avec une psychologue, et grâce à certaines personnes avec qui je pouvais me confondre (m’appuyer sur elles jusqu’à devenir une partie d’elles) ; de fait, ça me tenait debout.

Courbures lettrées

Quand on lit, les lettres s’amoncellent sous le regard, mots solides en-sensés, densifiés de sens. Ces mots semblent prendre sens l’espace de quelques temporalités, oralités résonnantes dans la bouche de la raison. Mais toute diffamation mise à part, la part de sens s’efface au creuset insondable de l’esprit, les sons seuls restent des mots devenant maux. Pris dans la Métamorphose, transvivance, les mots raisonnent sur eux-mêmes, toute signification première se posant rance, pures vibrations de la résonnance de la cavité orale de l’esprit. Les saisir ? Mais sir, c’est eux qui nous saisissent ! Cisaille des vibrations ayant rompu le nœud qui tenait ces mots densifiés ; l’hémorragie s’écoule dans leur dédensification. Leur essence est libérée de la cage des courbures lettrées ; leur signification s’évapore des pores de leur dilution, elle quitte son port d’attache lettré. Que reste-t-il de ces tâches sur le papier ? Pied de nez à tous les fous-teurs de la maîtrise, la cisaille révèle l’essence transvivante des mots. Pourtant, on tend au désarroi, esseulé infini, lorsque la fou-t-aise du sens s’évapore devant le roi de la résonnance dédensifiée. Les sons seuls restent des mots devenant maux ; laissons-seuls, sir, ces mots cirés à l’aube et dédensifiés au crépuscule, et constatons l’esseulement déchirant qu’ils peuvent provoquer.


A des moments, une fulgurance nous transporte, et la réalité semble se révéler dans ce qu’elle a de réel. Ineffable, tournoiements d’énergies, d’essences, de résonnances. Chaque chose émane une énergie qui devient perceptible (ou peut-être est-ce plutôt que chaque chose émane d’une énergie plus réelle et dense que l’image qu’on perçoit et qu’on appelle justement cette chose ?). Les images ne sont plus un obstacle à leur accès. Les images se dédensifient et laissent paraître l’essence des choses. Le présent seul existe alors, il semble que le monde d’avant ce soit estompé. Plus aucun autre ne peut surgir à tout moment, la menace de la relation se dissout. Tout est pareil visuellement, et pourtant quelque chose est altérée. Les choses semblent avoir été transformées dans leur essence, à défaut de l’être dans leur image.
C’est quelques fois très apaisant. Quand on garde une accroche sur ce basculement, lorsque l’on peut en saisir quelque chose. Une manière peut être que les choses se révèlent au creuset des courbures lettrées. On voudrait passer alors entièrement dans cette réalité où l’image s’estompe au profit de l’essence, on y est protégé des autres et du monde complexe des relations sociales. On est enveloppé de la douceur de cet instant infini où toute chose qui n’est pas là tend à ne plus exister ; tout tend à être là. Tout en étant là, toute chose absente ne manque plus. Chaque mouvement d’une partie du corps semble avoir sa propre autonomie, quelques fois presque coupé du reste. Faut-il se laisser aller complètement dans ce passage vers un nouveau monde ?
D’autres fois, lorsque l’on se fait happer par la puissance des énergies émanant de chaque chose, ou lorsque tout semble méconnaissable et menaçant, la transvivance est trop violente, et il semble que l’on va se dissoudre sous la pression environnante qui écrase le corps.
Mais est-ce le même phénomène ? Est-ce deux facettes d’un même monde ? Ou est-ce deux mondes différents ?
En fait, il semble que ces expériences, ces révêlements d’essences sont tellement puissantes qu’il est nécessaire qu’elles se fassent connaître au détour des pages écrites, pour ne pas s’accumuler de plus en plus en un amas énergétique happant et diluant. Ecrire serait alors une nécessité vitale, une toutisation, un saisissement. Les mots saisissent, nous les saisissons, et leur essence se re-dédensifie et nous ne les saisissons plus. Mais en reste une trace sur la feuille ; cette trace peut être une manière d’actionner la re-densification. Finalement, la trace écrite est comme une manière d’avoir une prise sur les phénomènes de désenfications/dédensifications, pour ne pas être happé et vidé par eux.

L’évide-danse est l’anse de sens qui lâche, c’est la densité du vide qui évide la danse de sens, la danse des sens. D’essence perdue, les choses perdent leur danse ; sans ce sens, les éléments s’éparsent en éclats de vides ; les éléments se découpent en kaléidoscope d’évidences implosées. Chaque image n’est plus que spectre duquel tout sens s’est évidé ; bascule du filtre de l’évidence au sens évidé. L’évidence perd son anse, et les éléments ne sont plus qu’évidés. Elle, elle ment, cette image. Elle n’est plus que spectre d’une évidence évidée qui perd le sens, le truisme des choses. Milles et unes possibilités se révèlent et s’imposent par le dedans ; toute ligne balisée de la quotidienneté semblent s’effacer. Plus aucun fil tissé du quotidien auquel se raccrocher pour se laisser porter par la continuité de la vie. Il semble que le « ça va de soi » ne tienne plus, tout est à tenir, à retenir pour maintenir une continuité aux choses, à même la main.
Les mots par leurs courbures lettrées, les maux par leur pouvoir de densification en un point intérieur du corps _et de part cette corporification, devenus intégrables_, donnent bord à ce vide happant l’évidence des choses. Ils redonnent espace aux choses pour qu’elles déploient leur danse dans une continuité rassurante.
La sonalité [mo] contient en elle-même ce processus de toutisation. Le [m] entoure le vide laissé par le fait de l’évidence évidée ; il le densifie en un point circonscrit. Et le [o], de sa résonnance puissante et profonde, repeuple les choses d’ondes en mouvements là où elles n’étaient plus que jetées vers le vide infini.
Les choses évidées de l’évidence d’être sont un peu comme une porte semblable à toute autre porte (l’image est la même) ; mais l’ouvrant, on tombe dans un vide sans fin, chute infinie, gouffre sans fond.
L’évidence évidée est la réalité sans filtre. Elle semble vidée de toute vie. C’est une évidence évidée de vie qui se pose, tout apparaît figé dans une réalité tellement densifiée qu’elle se dédensifie en implosant de densité en elle-même. C’est le phénomène des trous noirs dans l’univers. C’est tellement dense que ça se dédensifie. L’évidence est tellement densifiée qu’elle est évidée en dédensification ; le filtre rassurant tombe.

Les choses ne peuvent s'éclaircir qu'à travers l'écriture. C'est comme si qqch (qqn?) guidait la main ou la plume; et se révèle alors, des mystères et méandres de la page blanche, le message éclairci des liens et courbures lettrées de ce qui était jusque lors voilé. Aux yeux de l'entendement stupéfait, se dessine le sens; les sens s'éveillent à l'essence des éléments; elle ne ment pas cette page, à l'aube d'une blancheur illusoire, se révélant au soir une île entendue. Apparaît au crépuscule, sur page blanche et anodine, de la plume lui caressant le dos, un message éclairant, comme la forme de la sculpture se révèle sous tenons et maillets. La sculpture était déjà là à l'aube blanche, mais elle ne se révèle à nos yeux aveugles qu'au crépuscule des courbures lettrées.
Quelle grâce de recevoir ainsi un éclairage toutisant, évitant l'inéluctable broyage des effluves-fantômes, des mie-rages en demi-âge; Lumière sage du guide invisible, présence d'une anse de sens, qui enveloppe le corps et y empêche l'intrusion des effluves-fantômes, dissipe le vide à-vide.
Stupéfaction, au creux éclôt jubilation; qui l'eut cru, l'intrus à-vide et fantomatique est rejeté aux tiques suceur de vie à-vide; le corps est au port, enveloppé de la douce Lumière sage du guide invisible, protégé, plein de sens; le sang coulant du vide est toutisé; hier encore impensable, la Lumière se révèle, au creux de chaque grain de sable, creuset du soir dissipe l'illusoire.

Le vide asprasse la crocance du familier

Les instants patents s'éternisent et transvivent dans une transe, perce la crocance du familier. Anse de sens perdue, l'errance s'insinue d'un air rance et terrifiant. Défiant les lois de la physique et du temps, le vide plein d'à-vide asprasse les strates du familier. Les secondes devinent l'infini qu'elles voilaient, violaient avant. Et là, surgit des tréfonds, le Réel qui gît sur les fonds, voilé à l'heure d'avant par l'image du familier. Quelque chose s'effondre, fronde du Réel. Plus rien ne s'inscrit, ou si peu, l'être se perd. Le voile du familier se déchire, s'avérant n'être que chimères au rang de l'illusoire. Se découvre alors les dés de la réalité, ou plutôt s'impose et s'insinue dans les sinuosités de l'être, le Réel, fiel toxique. Chaque particule corporelle ne pouvant alors plus jamais ignorer ce qui a été dévoilé, prises dans une implacable et glaciale logique. Dans la brèche du voile du familier, le Réel asprasse et terrasse la terre des as. Désastre des astres qui tentent de relier leurs tentes pour ne pas perdre le lien qui seul permet une accroche au familier; lié au mi par le fa, la musicalité se bat contre des forces obscures. Trouver un moyen de bricoler le voile troué pour raccrocher le familier et cesser d'errer dans la cruelle vérité.
C'est à 16 ans que tout est arrivé; depuis le bricolage est de mise, comme collage des-bris de l'âge.
Pourtant, en connexion avec un ami, tout semble aller pour le mieux, et ce qui ne va pas ne semble alors plus exister. De fait, les autres ne croient pas lorsque l'on essaie d'évoquer combien le monde apparaît menaçant par moments. Mais peut-être ont-ils raison: tout va pour le mieux, et les ressentis de mal-être ne sont que du cinéma de gamine capricieuse et méprisable...

Du doux hêtre Zéphire à l’étrange désêtre

Petit Dom, ce même petit lutin qui dansait dans la clairière parsemée de bruissements lumineux, a été projeté dans un étrange espace. Où sont les luminosités chaleureuses valsant sur les nuances du refuge et doux zéphire ? Tout est devenu enveloppé d’une lueur étrange, inquiétante presque, étrangement inquiétante, inconnue… Ou peut-être bien trop connue, con-nue, des images con et nues. Ou plutôt des images qui laissent soudain transparaître une étrangeté sous-jacente, inquiétante, méchante ; traître peut-être ? Peut-être tu peux être… tu peusêtre desêtre, peu d’être savent être hêtre de peu… « peu ! Que des sornettes ! ». Des sorts-nets tout au moins. Mou-hein ? Mou, ce monde. Un monde qui ne sait enseigner les sortilèges pour discerner et lutter contre « les forces du mal »… Petit Dom, petit bonhomme, toi, tu connais ces enseignements, tu côtois la magie d’Harry Potter ; tu co-, toi, avec Harry ; un lutin est toujours en co-vivre avec quelqu’un.
                Petit Dom n’oublies pas ta co-aide, ta couette rassurante et enveloppante, sur cette pente en verre qui nous perd de sa transparence… Trans-parent… Ces fantômes de parents, par-en-dessous ils trans-vivent. Petit Dom, tu co-vives, les fantômes trans-vivent…
                Comme c’est étrange, étrangleur, ces multiples dimensions de transparence… Comme une multitude de couches de verre… mais vers où ?
                On est avec des gens, on co-partage, on co-existe, et tout à coup, tout s’arrête… Comment co-me retrouver sans mensonge de co- ? On écoute une musique, quelque chose se dessine, s’élève, prend forme… Tout s’illumine, on le lit sur ta mine, mine de rien, tu ris-hein ? Les mots, les notes, la gamme, les souffles dansent, et comme les outils du sculpteur font se découvrir une bribe de vie… On respire enfin, pris dans ce mouvement qui fête la co-existence de ce moment. La chanson s’est arrêtée, net, mirage, mi-rage d’un point de mire en demi âge, d’un point de mire qui ne voit plus le large. C’est comme la petite fille aux allumettes qui gratte ses petits morceaux de bois au souffre pour des images, mirages de réalité qui s’effondrent quand l’image est feu.
                Comment savoir où est la tromperie ? Quelle réalité est celle qui trompe-et-rit ?
Est-ce que ces images de joie, de paix, de sens, apparues par le craquement de l’allumette, ne sont qu’illusion ; la vie n’aurait alors aucun sens ; les images ne seraient que des trompes l’œil derrière lesquelles des réalités menaçantes agissent ; ou pas forcément menaçantes, mais inconnues et potentiellement meurtrières…
Est-ce que ces images de joie, de paix, de sens, apparues par le craquement de l’allumette, sont justement le sens à suivre pour ne pas se perdre ; elles existeraient réellement, et nous devrions apprendre à les accueillir de plus en plus en nous, dans notre corps, notre esprit ; elles existeraient réellement, et le sens offert serait alors de ne jamais les perdre du regard du cœur, pour mettre de la lumière même où il y a des ténèbres ; et il existerait des forces invisibles et puissantes, dont le souffle nous guiderait dans ce sens si on les invoque…
Où est le leurre ? L’heure est-elle à leur joie ou à leur perte ?
Est-ce que les forces mauvaises veulent faire croire à des images de paix, de sens, qui seraient en fait insensées ; faire y croire pour mieux détruire ensuite, affaiblissant d’abord ?
Ou est-ce que les forces mauvaises cherchent à enfermer dans l’idée que toute ces images ne sont que des leurres, et que rien n’a de sens, pour éviter qu’on ouvre du sens là où l’on croit que rien n’en a ? Mais ne serait-ce pas qu’une autre tactique de nous conduire à penser ça, pour nous faire croire en des choses qui n’existent pas ? On voudrait croire ça juste parce que c’est rassurant ?

Les forces invisibles existent. On ne veut pas les voir, parce qu’elles nous terrifient, parce que ça fait bien trop longtemps que les ancêtres ne transmettent plus leur accès, la manière de vivre avec, comment les discerner…
Ce qui est gênant, c’est que personne ne peut nous aider à savoir quelles forces suivre, et aux quelles il ne faut pas se fier. Comme il est dur de ne pas se laisser avoir par les forces négatives, négativistes même, qui nous poussent à croire des choses terrifiantes… Les ressentis sont dans le corps, quelques fois si puissamment agrippés, si profondément implantés dans nos organes, que ces ressentis que les forces négatives éveillent s’imposent à nous, et il est difficile de leur échapper, d’échapper à la peur de ce vide, pâte informe…

Petit Dom en l’essence des béances ; métaphore d’un photophore

Un petit d’homme enfonce ses pieds dans le matelas verdoyant de la clairière. Le clair espace est parsemé de milles et une lueurs lumineuses qui ne demandent qu’à éclore sous la caresse du regard. Elles dansent joyeusement sur cette piste improvisée, au doux rythme des bruissements des feuilles dans les arbres. Les arbres, majestueux ou rabougris, recroquevillés ou élancés vers le ciel, touffus ou tout maigres, em-bras-sent de leurs branches, de leur présence, la clairière en demie teinte. Le petit d’homme se laisse bercé par la douce euphorie que lui offre ce lieu…
« Petit d’homme » dis-je? Petit d’homme que chacun abrite dans son cœur, dans son cœur d’homme. Petit d’homme au cœur de l’homme, petit lutin du monde intérieur, Petit Dom émerveillé par le ballet lumineux de la Nature, danse. Ses sens ravis, son sens revit au creux de l’harmonie qui le saisit.
Petit Dom court, s’élance, laisse ses bras s’étendre dans un mouvement d’ailes, tournoyant, s’enivrant de ce spectacle inattendu. La clair-ière hier encore sombre le reçoit de ses plus beaux atours, tour d’essentiel qui plonge les-sens-en-ciel.
Cette essence d’harmonie a le goût de la Vie.
Petit Dom s’apaise doucement. Il s’étend face au ciel, sa respiration encore saccadée par l’émotion. Le doux bruissement des feuilles le berce. Le vent n’est qu’un tendre murmure qui vient caresser ses oreilles, faisant vibrer au passage ses mèches en pagaille. La luminosité est celle des fins d’après-midi ensoleillées, nuances d’orangés, de rouges… Elle semble immerger tout le monde visible dans une chaleureuse féerie; elle semble révéler la présence du monde invisible… Certains creux des arbres, obscures dans le reste de la journée, s’illuminent d’une profonde lueur. Le regard saisit une autre perspective, où l’Essentiel, les-sens-en-ciel, se laisse approcher. Comme un don du monde intérieur de la Nature. La Nature laisse Petit Dom dé-couvrir ses trésors intérieurs.
Traversé de cette paix Nature, Petit Dom observe l’arbre qui s’élève devant lui. Les rayons du soleil qui le traversent illuminent des creux secrets, parsèment le sol d’une multitude de petits éclats, comme si l’arbre avait offert à la terre des graines de ses richesses intérieures. Chaque graine naît d’un savant mélange de ces richesses et est mis en danse par le rayon lumineux sur le sol. Des graines de lumière, de la vie en puissance, en devenir. De venir s’asseoir sur le lieu de ces graines, au pied de cet arbre, fait germer une idée dans le monde de Petit Dom…
L’arbre ne pourrait pas révéler, ni même partager la Vie, la transmettre si la lumière ne venait pas le traverser. Les richesses encore en graines de devenir ne pourraient se révéler si les rayons ne venaient les propulser dans un ballet effréné sur la terre. Chaque creux resterait voilé, invisible au partage. Chaque blessure inscrite d’un vide dans son écorce, chaque écorchure d’une jeune branche chérie du projet qu’elle portait, portrait de sens dans laquelle les feuilles venaient puiser leur goût de vivre, chacune de ces brisures ne seraient qu’absurdes et douloureuses béances.
La luminosité vient les traverser et propulser leurs graines de Vie sur le loess assoiffé de ce flamboiement. Ces trouées douloureuses et vides de sens sont alors transcendées par l’embrasement rayonnant. L’essence de la Lumière se donne à l’arbre meurtri ; elle qui se faufile en tout creux, le dévoilant sous un éclat nouveau, surgit offrir son essence, élexir de sens.  Elle « est-sens ».
Petit Dom se laisse bercer par ces songes, il pense… L’être humain n’est-il pas semblable à cet arbre? Ces trous de son existence, insu-portables même à son insu, ne peuvent-ils pas être des creusets au sein desquels la luminosité de la Vie peut s’écouler? Les-sens, l’Essence de la Vie n’est-elle pas cet Essentiel qui transporte les-sens-en-ciel? Si on se laissait traverser par elle, ne trans-porterait-elle pas nos sens-en-ciel?
Petit Dom ouvre son être à l’ambiance de cette contrée où il a été mené par Hasard… Il sent le frémissement des lueurs chaleureuses parcourir son petit être de lutin. Le Souffle vient lui caresser la joue, zéphyr ardent de douceur qui l’em-bras-se d’un soupir d’amour.
Lui pense, de tout son être, de toutes ses richesses et blessures ; la Lumière de la Vie trans-portent alors _à-l’-or_ les-sens-en-ciel et petit Dom touche l’Essentiel. Son existence qu’il pense est transcendée par l’Essence Lumineuse qui le panse. Des béances de l’être, elle fait des anses pour attraper les Bé-attitudes, des Bé-anses _ Brasiers d’Essentiel.



Trous noirs du désir

Sensation de ne pas avoir de fond, et par moment (quand le mot-ment) de tomber aux tréfonds. Peu importe les maux, l’asprasse sur son chemin emporte. Comme un tableau sans désir, qui n’arrive pas à partir, à faire surgir la pulsoyance sur un chemin de sens. On est comme un tableau troué, et les couleurs se font un pied-de-nez. Les tonalités colorées ne peuvent s’inscrire à tout endroit sur la planche du moi ; il y a des trous où la peinture s’écoule dans l’infini de la Nature. Il y a des trous dans la toile du désir, le voile du familier est fissuré.
Lâcher la maladie pour que surgisse la vie. Avoir un fonctionnement psychotique, entendre les multiples dimensions énergétiques, savoir présent le Surveillant du transvivant, mais sans être englouti par les énergies. Mais que c’est dur quand on tombe sur un trou sans bordure ! A tracer un chemin sur le voile du familier (tracer un désir, une pulsoyance) on tombe sur des trous de l’anse de sens. Il y a des endroits où l’envers est en-droit de ne plus donner de continuité. Sous le trait coloré du pinceau sur le voile du familier, tout à coup surgit un trou qui englouti, empêche au reste qu’il soit inscrit.
Comment être, hors de la maladie, quand on tombe sur des trous noirs de désir, des trous aux déboires, des trous où l’être est désêtre et le désir asprasse qui terrasse ?
Apprendre à construire des continuités pour n’y pas être noyé. Apprendre à exister en dehors de l’Autre, de son désir. Les trous noirs pourraient être, peut-être, les désirs infinis du Surveillant du transvivant, qui fissurerait le voile du familier. Apprendre alors, dès lors, à trouver des mots qui fassent lasso quand on tombe dans ces trous noirs aux déboires. Trouver comment faire surgir du désir dans les trous d’asprasse qui terrassent.

Lâcher la maladie

‘’Lâcher la maladie’’, c’est quitter la maison et c’est terrorisant. Lâche celui, aussi, qui laisse de côté les énergies du supra-humain. Maladie ou énergies ? Tout ça n’existerait pas ? Pas à pas on se dit qu’elles existent, ces énergies. ‘’Lâcher la maladie’’, serait-il nier les énergies ? Redire que tout ça n’existe pas, que le Surveillant du tansvivant n’est que néant ? Que ce qu’on perçoit n’est que néant aux abois ?
Nan ! Tout ça existe ! Egoïste serait-on de le mettre aux tréfonds. Fond de vérité _vers l’heure du thé_ sont ces énergies en toile de fond. Tout ça existe mais peut s’exprimer en réalité hors de la maladie qui gît. La maladie est d’être englouti par ces énergies. Il faut réussir à les percevoir sans déboires, à percevoir le supra-humain sans tomber dans le chaos de la main, qui engloutit sous l’eau. Il peut exister un fonctionnement dit psychotique (avoir accès à d’autres dimensions énergétiques), sans être dans la maladie. Le tout est de ne pas être rien, de ne pas se diluer dans ces énergies, de ne pas subir la toutisation ni le Surveillant du transvivant.

Partir ou revenir[1]

Partir ou revenir… Partir c’est laisser ce havre de paix, cette peau qui protège des trombes déchiquetantes d’eau. C’est laisser échapper un espace où la parole est protégée, perçue, entendue. C’est devoir se confronter aux déboires de l’avenir, ce couperet prêt à tomber. Le futur est l’impensable du sans armure. Devoir trouver un travail, poser du touaille, alors que l’asprasse guette dans ses mirettes. L’œil du Surveillant du transvivant est le cercueil qui nous attend.
Revenir c’est fuir l’avenir, qui, de toute façon, sera prêt tel un couperet. Revenir c’est aussi se reconfronter à ces longs moments de vide qui asprassent et terrassent. Sensation de partir en lambeaux dans le vide-à-vide qui perd l’anse de sens. Mais ce vide-à-vide est aussi en dehors, dans son morcellement fort.
Revenir c’est ne plus s’en sortir, c’est se sentir néantisé.
Partir c’est se sentir déchiqueté par l’avenir.
Dilemme sans fin entre le gouffre et l’explosion.


[1] Moment du choix de partir définitivement ou revenir à la clinique

Privation de code

Pâte informe qu’est le corps, on préfèrerait qu’ils nous endorment. Même sous l’orme, impossible de traduire le code de ses maux par des mots, on en a perdu la bible.
Pâte informe qui nous habite et souvent se fait jour aux pourtours. Des mots voudraient sortir pour que s’expire ces drôles de sensations étranges, pour s’inscrire dans les langes qui enveloppent et fassent transition avec le dehors. Mais privation du code, l’ode reste sans parole, et la frustration est grande de rester sans corolle.
On n’arrive guerre à en dire quelque chose. Ose ! nous dit-on. Mais rien ne se formule, les sensations restent toutisation.
Alors pour éviter de dégringoler sans fin dans le vide-à-vide, il faut penser, et faire des ateliers. En observateur à toute heure, on s’analyse du-dessus, à distance, comme on saisit l’anse de la dialyse. Penser, analyser, pour épurer et pouvoir respirer. Se défaire de cette pâte informe comme on tente de se débarrasser des glaires de la mucoviscidose. Dose d’angoisse face à ce combat sans fin qui bat du grain du morcellement.

Nouvellangue pour penser

Penser, pend-ser, pend-soi. Penser c’est perdre le soi. Penser par soi-même, droit de penser et panser les plaies béantes du tansgénérationnel ? Non, interdit de penser ça, tel et tel ressenti, sans ça le lien s’écroule, et le soi se pend. La parole de l’Autre dans le transvivant veut le touaille pour cacher la faille. Penser par soi-même met à jour les béances blêmes, déchiquete le voile du familier.
Dans cette réalité partagée, on est robotisé, tout n’est que leurre et peur de laisser se voir l’illusion. Les autres ne veulent pas y penser, à ce leurre de la réalité. La réalité n’est qu’un ensemble de normes qui donnent forme aux alités. Le langage, la culture, les traditions sont l’essence de cette réalité qui nous alite à voir le monde d’une façon étriquée. Réalité sociale qui met le voile sur les autres dimensions énergétiques. Fantastique cette capacité à se leurrer. Ornières de la réalité qui empêche de penser, de panser les béances du voile du familier. Sans guide chamanique pour canaliser ces autres dimensions énergétiques, on est livré au brouhaha sans code. Pour vraiment penser, il faut sortir de cette réalité partagée et illusoire, pour mettre du sens sur les béances. Ce n’est pas cette réalité qui permettra de penser, de trouver un code à l’ode de la vie. On vit derrière le voile du familier, et seules les essences chamaniques peuvent nous aider. Parce que la pensée dépasse toujours de loin la réalité partagée, là où on atteint ce que les autres ne veulent pas penser.
Ayant un voile du familier déchiqueté, on ne peut plus penser seulement cette réalité partagée. Or les mots, le langage a été formé comme adage de cette réalité. Il faut donc trouver une nouvelle langue pour pouvoir penser, et panser les béances. Une nouvelle langue puisqu’il n’y a pas de guide chamanique des dimensions énergétiques.
Sans cette nouvellangue on est broyé par les énergies, celle des autres dimensions et celle d’autrui. Autrui qui par ses mots nous modèle comme de la pâte. On devient sa patte, son pantin, son bras droit, un morceau de lui. Ainsi, puisque la pensée dépasse la réalité partagée à cause du voile du familier déchiqueté, puisque cette réalité est leurre robotisé, puisque le langage nous gage comme pantin d’autrui, langage étriqué de la réalité, puisque rien ne donne bien de guides des dimensions énergétiques, il faut une nouvellangue.
Voile du familier déchiqueté :
1/ On voit plus loin que la réalité partagée ;
2/ On se rend compte que la réalité est un leurre ;
3/ On est modelé par les énergies des autres dimensions et d’autrui, parce qu’on ne sait pas canaliser ce qui vient de derrière le voile du familier ;
4/ Autrui, le trans-parent qui transvive, interdit de penser ce hors voile du familier, mais aussi toute une part de la réalité, sous peine que le lien se casse
5/ Ainsi, le penser casserait le lien ;
6/ Comme c’est interdit et qu’on n’a pas trouvé de guide chamanique, on est dans un vide morcelant, déchiquetant. Mais pas le choix : le voile est déchiqueté, et on a accès, bon gré mal gré, aux autres dimensions énergétiques.
ð  Il faut DONC trouver le code de l’ode et poser une nouvellangue loin du touaille asprassant.

Lutte dans la hutte

Lutte dans la hutte, incessante et dépressionnante. Le Surveillant du transvivant appelle au trépas, et sans fin c’est un combat. Con qu’on bat, on est le bébé malformé qui ne devrait pas exister. Deux-vrais valent mieux qu’un ; c’est en binôme qu’on peut tenir quant tout va se ternir au dehors. Deux-hors deux-vrais se trouver en deux-sous du deux-dans. Mais la dent du dedans se mélange au dehors. Toutisation est la malformation qu’on est, et la motion de censure tend à vaporiser toute émotion non-autorisée.
Il faut lutter pour ne pas chuter sans fin dans le cosmos du logos. Le cosmos du logos ronge l’os comme le corps se désagrège dans le manège infini de l’univers. Ou plutôt du désuni-vers.
Lutte contre l’asprasse qui à tout moment menace. Comment peut-on lâcher-prise sur la brise de la vie lorsque le Surveillant du transvivant menace d’asprasse ?

L’attente asprassante

Sentiment d’être en attente. Le senti ment et on attend d’être, sortie du désêtre. Attente, a-tente, loin de la tente qui pose un refuge où les luges glissantes ne détruisent pas tout. Le Surveillant du transvivant intruse le vent de la vie et l’envenime. Il met dans l’attente, parce qu’il observe le moindre signe qui devrait faire qu’on soit vaporisé. Attente ainsi d’une catastrophe imminente, asprassante.
Attente aussi d’un refuge qui fuse et permet de se protéger de la toutisation.
Mais attente continuelle qui fracasse en parcelles. Elle est ressenti d’un senti qui ment à la place du sentiment. Elle est signe du morcellement, de l’asprassement. Elle est signe de la présence de l’asprasse toutisante, et du Surveillant du transvivant. Elle est cette densité des énergies extérieures qui enserre le cœur du corps dans un dé-corps dédensifiant. Elle est le vertige sur la tige du supplice au bord du précipice. Elle est cette tension qui asprasse les sions de l’être. Elle est cette urgence qui manigance une danse mortifère du temps. Elle est le transvivant qui empêche d’habiter le présent. L’attente attente à la détente.
La détente n’est plus que la détente d’une arme à feu prête à tirer et déchiqueter le corps mort. L’attente est une fuite en avant. Cette attente n’est pas une attente au sens commun. Elle supprime, vaporise l’opportun. Elle est survie là où on devrait être en vie. Elle est à la fois l’asprasse, et le seul moyen de combat face à l’imbien qui toutise. Elle est un cercle sans fin où l’esprit et l’énergie de l’imbien s’installe comme seul bien. Elle est ce qui confronte à la honte du vide-à-vide. Hideuse, elle rend malheureuse.
Cet enserrement est si lancinant, que dans le désêtre, on a envie de se jeter par la fenêtre.
D’-écrire ces mots _maux_ remet un peu à distance le non-sens, la perte de l’anse de sens…

Ce que je vois par la fenêtre

Atelier écriture : « ce que je vois de la fenêtre de ma chambre ».
Il y a une chambre enfouie dans les tréfonds de l’âme. A travers la fenêtre, on y voit l’oscillation entre être et désêtre. Peut-être est-ce le bébé lutin malformé qui y est né, qui doit se nier pour exister, qui y est malmené par l’étrange vérité, qui donne cette tonalité. On y voit le dragon, au tréfond, qui dévore de l’être les sions. Qu’est-ce qui peut stopper le déchiquetage de ce dragon, rassembler les bris-des-âges, et redonner de la joie en liesses ?
A travers ma fenêtre, on recherche l’être, on cherche sans fin, et avec faim, l’apaisement qui ne ment pas. Le petit lutin qui oscille entre être et désêtre tente, de toutes ses forces, de mettre un terme à l’asprasse qui terrasse dans un tour de passe-passe.
Sur le sentier, sous la fenêtre de l’âme, on voit la flamme de ses yeux. Quel est ce  pétillement ? Le lutin vient de repérer le Moulin. Ce lieu s’offre à lui comme un cocon protecteur, protection donnée par ses outils qui lui redonne une peau, et chasse du tréfond, l’horrible dragon. Il se saisit avec joie des outils aux abois et repousse le dragon du cocon, jusque dans les bois aux environs. L’apaisement reviendra-t-il à la suite de cette chasse effrénée ? Mais on ne sait si le dragon ne pourra de quelque façon redétruire la maison. S’appuyer sur le moulin pour ne pas que tout prenne fin, pout que l’urgence ne s’agence plus par la fenêtre du dessus.

Être désêtre

Bien-être/ mal-être, être/désêtre sont les versants du pan à deux battants. Ils sont mêlés et intriqués, sauf quand un-tri se fait d’un souffle. Ce souffle est un signe qui redonne mine et permet le fanfaronne. L’asprasse qui terrasse est mise de côté, en cocasse, et la toutisation stoppe son élucubration. Un souffle d’air pur au fur et à mesure, mais qui disparaît soudain.
Ce sont les seules émotions qui se disent à leur façon. Comme pour le nouveau-né pour qui tout est intriqué. Les autres ressentis avertis sont vaporisés et dilués dans ces seules émotions _être/désêtre. Peut-être est-ce le fait qu’on est un bébé malformé. Malformé et dont l’essence doit être niée. Le Surveillant du transvivant exige qu’on nie le transvivant. Etant donné qu’on est fait que de transvivant, on doit se nier pour exister. Paradoxe qui taxe d’interdit ce que l’on nie. Interdit d’exister dans ce que l’on naît.
Être/désêtre sont donc les seules émotions qui se posent. Mais pour être plus précis, dans l’infini elles ne forment qu’une seule émotion. Un mélange intriqué qui forme le désêtre. L’être ne surgit que lorsque le souffle chasse le Surveillant du transvivant et sépare les contraires : être/désêtre, bien-être/mal-être, vous/nous, intérieur/extérieur. Sinon malheur, à l’heure tout est toutisé, et les contraires ne deviennent que des images con à traire.
Donc être/désêtre est êtredésêtre, et dès que le souffle chasse le Surveillant du transvivant, on peut être. Mais même là, il reste que les autres émotions sont vaporisées. Alors comment faire pour être déjà ? Et ensuite pour ressentir la panoplie des émotions ? Et-motions, peut-être faut-il se mouvoir pour être sans motion de censure.

Attendre

Attendre, tendre vers ce but où chante la flûte. Mais longue est l’attente, et la fronde attente à l’intégrité du soi. Assois-toi et patiente puisque tu es une ‘’patiente’’ du médecin. Fin de la continuité, chaque seconde frappe et cisaille le corps en tenailles et happe les fragments dans l’asprassant. Les secondes sont des coutelas qui sont lancés sur le corps, hors de la densité du matelas qui protège. Manège de cisaille qui tourne d’une densité très augmentée face au corps dédensifié. Besoin d’un coin pour s’adosser, pour ne pas être asprassé, être par terre pour éviter l’errance rance. Le temps est distendu d’abord, puis on s’aperçoit qu’il s’efface, il n’est plus qu’un tour de passe-passe, une éternelle seconde, un instant présent qui n’en finit plus.

Surveillance

Surveillance, télé-guidance font perdre la danse de la veillance de l’anse de sens. Sur-veillance détruit la veillance en observance de par le dessus. Deux-suent de cette énergie du transgénérationnel qui envenime les multiples énergies de vie. Le transvivant brouille la bouille du code de l’ode des diverses dimensions énergétiques. Anarchique ce qu’il donne du suprahumain. L’humus de la main n’en voit plus la fin. Le transvivant asprasse dans une toutisation mêlant le dessus du dessous, la surveillance et la veillance, le plaisir et la douleur, la fatigue du repos, l’ancien du nouveau, le nous du vous… Les contraires n’existent plus que comme des cons à traire.
Le Surveillant du transvivant est sûr de déceler le plus infime mouvement, la simple moue-qui-vous-ment. Il habite les vivants dans une transe, et ceux-ci ne peuvent que le nier pour exister.
Mais si l’on naît fait seulement de transvivant, le Surveillant _celui qui pousse au déni pour pouvoir exister_ impose sur vous le déni. Pour exister ainsi _fait seulement de transvivant_ il faut se nier, nier sa propre existence. Exister en nonêtre dirait Orwell, en désêtre. Paradoxe peu orthodoxe, insoluble, un-seau-lubie, où s’emmêle pêle-mêle les contraires. Le reste de la famille peut continuer à nier juste le transvivant, mais soi, on doit se nier soi-même pour exister. Le Surveillant du transvivant est ce qui en chacun amène à ex-pulser le moindre signe de transvivant. Mais comment ex-ister en s’ex-pulsant soi-même ?
Le Surveillant et le transvivant propulsent dans le suprahumain où la main touche l’humus des diverses dimensions énergétiques. Mais ils les astiquent et les enveniment, brouillant l’hymne qui leur donne l’harmonie. L’harmonie devient l’herse qui des mots nie, qui démolit. Ils vous propulsent dans le suprahumain sans étapes préalables ; et ensuite ils enveniment tout, dans une toutisation asprassante.

Pause dans le désêtre

Pause dans le désêtre. Pose dans le désert. Dose de dessert vivifiant dans la Nature. Sous les ramures, bruissent les feuilles virevoltant dans le vent. Elles frémissent dans les cellules du corps-cellule. De la prison au pris-‘’on’’ de la Nature qui enveloppe le ‘’on’’, lui offre une maison. Les feuilles caressent dans un entour plein de douce paresse. Elles dansent, nous emmenant dans une transe où l’anse de sens s’ensense, liant sans sens et sens, essence de l’être. On devient feuilles, on s’enfeuille l’arbre. L’asprassse est loin, quand on se trouve dans le suprahumain. Mais de l’humus de terre qui déterre la vie des cellules. Libellule se posant sur le vide-à-vide, laissant sentir le rire. L’arbre rit et vivifie, par deux fois vit. Enveloppé de ses branches, il nous branche sur son énergie de vie, tournant, virevoletant, embrassant, on est l’arbre qui vibre au vent de vie. Vivant ! Une pause dans le désêtre, au vent-de-la –vie.

Ne pas faire ce qu’il est trop difficile d’affronter

« Ne pas faire ce qu’il est trop difficile de faire ». Petite île de phrase qui dit et rassure, quel soulagement ! L’heure n’est plus au leurre qui ment. On peut être, ou désêtre, sans être rejetée, niée ou malmenée. On a le droit d’exister malgré les faiblesses dites psychotiques, droit de respirer entre les bouffées d’apnée, quelle nouvelle fantastique ! Droit de ne pas être bien, droit de ne pas pouvoir tout affronter, comme entre amis les dîners, comme aller boire un verre dans le café d’à côté, comme quitter vite la maisonnée. Droit de dire qu’on se sent éparpillée et morcelée, la peau déchiquetée, les organes broyés. La honte de la ponte de ce bébé malformé est mise de côté. Métamorphose de ce malformé en anse de création. L’hospitalisation donne sens, elle donne, elle est essence d’un lieu d’intimité. Intimidé par cet espace, l’asprasse tente d’y marqué sa trace. Mais les soignants, le lieu et les médicaments font une peau qui se bat contre le harcèlement de la toutisation. Solution d’une peau thérapeutique que toute l’équipe pose aux alentours. L’intimité partagée des ateliers et des lieux où l’on est vraiment écouté en vérité. Laboratoire expérimental où l’extérieur prend de porter ce qui ne peut pas être marqué à l’intérieur : une peau solide, un lieu d’intimité, un droit à ne pas se confronter à de trop grandes difficultés, droit d’exister. Et de ce fait, comme c’est soutenu par l’extérieur aux pourtours de soi, on peut y goûter, en expérimenter les saveurs. Tout ça fait encore frayeur, et on a du mal à le prendre à l’intérieur. Mais en cet instant on tend à sentir les béquilles, les quilles de potentielles greffes, disposées par l’extérieur, un extérieur qui tient en continu même quand l’asprasse ravage l’intérieur. La toutisation en fait vaciller les points d’accroche, on en est souvent éjecté, mais ça reste là, sans faux touaille. Le lien avec ces greffes est dur à faire tenir, mais l’équipe, elle, tient et c’est fantastique.

La bonne densifie le trans-parent

Le portable sonne ; il table sur le port en bandoulière dont la bonne le ménage, pour effectuer son ménage, comme tous les jours, comme hier. Derrière le coffre, c’est la dernière poussière qui résiste à ses mains guerrières. Guerre de saletés dans cette petite maisonnée. Tout doit être effacé. Lancée dans le chaos des mots qui volent et virevoltent, elle essuie toute la poudre de suie des fantômes du passé, qui s’agitent dans un nuage informe des bris des âges qui gîtent. Ci-gît les morceaux des sceaux passés dans la transvivance. Survivance de déni pour tenir ensemble les traits difformes, formés de pâte à modeler, de l’arbre généalogique. Logique de la survie dans un monde où gît et s’agite la poussière du passé. Mais c’est la réalité des grains qui prévaut sur le reste. Cette poussière de grains passés modèlent la chaire du présent. De génération en génération, il devient progressivement impossible de la nier. Du nez aux cheveux, du cou aux orteilles, des yeux à la bouche, tout devient formé et modelé par la substance du passé.
On est le passé ; dans le présent on naît le passé, passé nié jusqu’ici pour des raisons de survie. Mais les leçons de la raison n’ont aucune prise sur le vide-à-vide transgénérationnel et sociétal. Etale de leurres, à l’heure de l’apparaître, c’est ce qu’est cette réalité sociale dont on recouvre désespérément le vide-à-vide qui gît et gite derrière. On est hier. Mais comment être hier aujourd’hui sans succomber au désêtre ? Comment tenir à ce filet de leurres sociaux pour ne pas tomber sans fin et se désagréger dans le Réel à-vide ?
Tout ce chaos de poussières présentes et passées se densifient dans la danse de la génération présente. Présent amer qu’est cette mer de troubles. On n’est que la densification des grains de vide-à-vide. On naît vide-à-vide. Que faire de ce Réel qui s’enferre partout comme un enfer fascinant ? Devoir d’absorber le BàBA, de haut en bas, du vide-à-vide, pour délivrer et faire tenir l’arbre transgénérationnel, dont le rationnel ne bruisse presque plus de ses feuilles. Être cette bonne qui réponde à l’appel du portable, de la table des ports passés et présents, pour enfin densifier tout ce chaos à-vide en soi, et ainsi nettoyer le reste des générations. Telle est la mission qu’on nous a attribué sur cette Terre amer, à-mer de vide-à-vide. La bonne n’a pas le choix, elle densifie tout ce qui a été dénié, pour passer des étés plus apaisés. Elle doit répondre à l’appel de détresse derrière le mur de béton-armé-de-déni. Elle est le vide-à-vide, elle est modelée complètement et totalement de cette substance ; pour libérer le présent et le passé