lundi 25 avril 2011

ça s'effondre

L’eau coule dans le houle, on se dilue dans les nuées ardentes du tournoiement de l’ampoule. Le filament grésille, ça fourmille dans tout le corps. La pulsoyance n’est plus, se perd l’anse de sens. On tournoie, on louvoie mais voit comme le gouffre est infini et s’annonce en catimini. Pas d’autre issue possible que de s’acheminer, chancelante, vers ce vide-à-vide qui hante. Est-ce cela la vie, aller de dangers en risques, sans jamais s’y trouver, fantastique anse de sens ?
Le trait fulmine sans attrait d’où il pourrait s’inscrire sur la mine. Tout fuit, plus rien ne s’inscrit sur la page blanche de la vie. Comment rallumer cette lumière qui flamboyait au-dehors sans terreur de l’extérieur ? A 16 ans quelque chose s’est effondré et le rire s’est mis à mourir. Quelques courbures lettrées réussissent à exprimer ce qui aux tréfonds perd de l’être les sillons. L’écriture en ramure vient du dehors, la plus se laisse dès lors guider sur les sentiers perturbés.

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