mardi 15 novembre 2011

anathème

Peur d’être frappé d’anathème, là où les terreurs sèment. L’ivraie se livrait aux livres des codes sociaux, sots chiots démunis dans la traitre vie. Traite de l’amère, seul reste le fiel toxique du Réel. Réaliser que l’enlisement, semant ses particules de morts, retord, est sans nul doute le fruit du Transvivant, c’est comprendre que la quintessence des choses du monde peut se perdre et ne jamais réapparaître. L’ausionnel manque, créant un vide sidéral, viscéral. Visser au corps le râle qui d’un coup surgit dans la petite en catimini. Elle a peur, elle crie, mais personne n’ose s’approcher d’elle, de sa tombe, nuit. En-nuit-yer, c’est la seule chose qu’elle peut faire dans cet étrange enfer. Enferrer aux autres, elle en dépend, elle en dépeint telle un pantin. Patin, illusion de la glisse, pas de teint plus blafard que celui de son mortel cafard. Cas-fard d’une grande qui laisse sa petite étouffer dans le fard qu’elle entretien pour, aux yeux des gens, ne pas devenir rien. Néant, nez-en-vrille, né-en-quille qui se voit vidée par la boule de la mort, jarreter dehors. Deux hors du système social, la petite et la grande recherchent le graal qui transpercerait le râle. Rallier les dimensions énergétiques pour que cesse la succion de la tique du vide-à-vide. Pouvoir tenir face à l’anathème, malédictions en multiples dimensions, le Transvivant asprasse dans un tour de passe-passe. La bouliémisation ne cesse ses stopéfixions, là où toute fiction échappe à l’arrestation et devient réalisation. Imaginez que toutes vos pensées se traduisent dans l’inconscient de l’autre, on ne saurait que se vautrer. Voter à l’unanimité sans pour autant être écouté, Transvivant guette derrière chaque mirette. Mie-rettes, comme note à annoter dans la partition de la parution de la part d’illusions. Il lut dans les sillons de l’être la naissance de la mort, et la mort de la naissance, encense le frais, en un sens tout part sans frais. Affréter le voilier pour qu’il traverse le néant et se retrouve dans le vent. Mais si sa chute est infinie dans les fonds aux tréfonds sans fonds, s’en vont toutes perspectives d’une expectative d’eau vive. Vivre devient un enfer où s’enferre la densité qui écrase le corps à nier, sans faire preuve d’une quelconque identité. Il lit dans l’entité que rien ne retient le frêle corporel d’une implosion à cause de la densité. Danse dans la cité, la densité ne laisse rien échapper. Anathème frappé au sceau du sot Dussolier à en devenir fou à lier. Allié dans la bataille contre l’asprasse qui terrasse : les courbures lettrées. Elles retracent une identité qui borde le vide-à-vide. Elles conjurent l’anathème, elles donnent naissance à une anatomie de la vie. Elles redonnent un code auquel s’accrocher quand tout part délié dans la densité. Ô pays de la densité, que tu fais peur, tu rends fou à lier ! Tu barres le chemin de la pulsoyance, celui où se trouve le sens. Densité de ce Réel extérieur qui assassine d’un ton rieur. Il oppresse chaque cellule du corps, qui suinte alors de la mort, pullule. S’accrocher aux courbures lettrées, comme testament d’une expérience de vie, mort-née. Morne et sauvage, grondent les bris-des-âges.

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