dimanche 6 novembre 2011

le tabouret à trois pieds

Voici le SOS d’un terrien en détresse. Liesses, nièce qui laisse niaise. Capter les ondes d’un autre monde. Les énergies guettent et envoient des signes, cygne dessinant un sens dans sa traine. Trainer ça et là, ici-bas, baser son trépas sur la roche basse pour éviter que ne se perdent dans l’Erdre des sillons de l’être qui s’étiolent dans l’asprasse qui terrasse. Rêver de l’ausionnel pour ne pas perdre la vie dans le toxique fiel du Réel. Ausionnel pour vivre en double et ainsi éviter de mourir dans la mort qui délire. Dé-liaison qui se dé-lit, là où lire la vie devient impossible, on en a perdu la Bible. Tourne, ensorcelle, bruit du fiel, mugit le ciel, le double a perdu son essentiel, il reste collé à terre dans la boue-miel qui craquelle, boumieliser comme pris au piège dans une toile d’araignée, ici trace de l’asprasse.

Le Transvivant taille dans la maille porteuse, hilare honteuse, fard menteuse, l’heureuse boumielisation explose donc de l’être les sillons. Conduire sans bruire sur les sentiers de la vie quand mugit la mort pernicieuse à l’intérieur du corps en dé-corps. Dieu le Père-ni-cieux que l’on ne trouve ni en eux ni aux cieux. Mieux vaut le pair que l’on trouve dans les airs, double fascinant qui permet à l’ausionnel de redonner vie au soi qui se meurt aux abois. Un tabouret à trois pieds tient très bien, tel un tabouret à quatre pieds. Mais lorsqu’un pied se casse, celui à trois pieds s’écroule dans la terrifiante houle de la mer amère. L’ausionnel peut être le troisième pied du tabouret à trois pieds. Le Transvivant a fait une boumielisation de l’ausionnel et le tabouret s’est écroulé. L’être qui était dessus s’est vu déchu du pouvoir d’exister, choir.

Quand on n’a plus de perchoir pour se maintenir dare-dare au niveau des autres, de la réalité, quand on a été boumieliser et que l’ausionnel s’est d’un coup délité, on tombe infiniment dans une irréalité asprassante qui hante jusqu’à la plus petite cellule du corps en dé-corps.

Reconstituer un perchoir pour se maintenir à la hauteur des autres et de leur réalité, peut-il se faire sans l’ausionnel ? Retrouver un troisième pied pour le tabouret écroulé, peut-il se faire sans l’autre-fusionnel, ausionnel ?

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