Corps mort, l’extérieur mord le corps dans un effilochage or, lâchage du dehors. Hors des limites, les mites rongent de vitesse la noblesse des mythes. Tout perd sens. Encense les limites foudroyées. Oyez droit du toi qui s’emmêle dans le soi. Les trous des béances de l’Autre aspire la carcasse en mélasse. Harassé, terrassé, le corps plat est toutisé dans l’asprasse. Effeuillement, enfournement, tout part en bribes dans le vide-à-vide. Traces, traînées, entraîné vers le précipice le corps mort n’est bon qu’à l’hospice. L’épice ronge et s’allonge dans un corps qui s’émiette. Dans les mirettes, le corps assoupi, alangui, s’allonge en songes qui rongent son unité. Inutilité de tenir encore et toujours au jour où le tout s’enfonce dans le four. Particules minuscules, ô cellules en pilules, tout part en vrille, même malgré les béquilles. Les médicaments ne sont que leurres, ça ment. Décemment on ne peut vivre sans lueur d’espoir qui aspire. Besoin d’un autre traitement dont le trait ferait une colonne vertébrale pour que tout ne parte pas en sombral. A bras le corps, à bas le corps qui mort devient un fardeau qui se met à dos.
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