Ça roule, tamboule, sur les rails alignés dans les nuées étoilées. Le corps des vertébrés s’amocellent et s’écartèlent au gré des à-coups du train tabou. Partout un silence enveloppe et lance une danse lancinante qui du passant achoppe. Les échoppes défilent sur le fil de l’horizon obscurci. Espace hors trace, hors temps dans le firmament, le wagon est clairon qui éclate les sions. Plus rien n’est frein dans l’infini ébloui, en dehors ça luit d’un espace fini. L’intérieur met l’extérieur au leurre. L’illusion emporte de l’être les sions. Le temps en cascade s’écoule au dehors, alors qu’au-dedans tout n’est que néant. Vide à-vide qui, dans une ride, laisse de désespoir les liesses se transformer en caresses. Caresses mortifères qui enserrent, l’an serre de ses poings en filigrane sur le crâne désappointé. Pointées de loin en loin, les secousses du train s’entraînent à la rescousse du corps qui se dilue dans le dé-corps.
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