mardi 18 janvier 2011

page blanche

Page blanche à l’infini. L’un finit, l’autre commence. Commerce de la faim, du désir et du dessein. Dessin qui s’imprime en prime sur la page blanche du présent à venir. La plume vole en survol sur les lignes du fusain. La vie de l’émotion s’inscrit sur la page blanche de la vie.  En arabesques, en lignes directes, en arrondis, dis, comment tous ces symboles peuvent être compris ?
Comment faire quand on s’enferre dans une page blanche où plus rien ne s’inscrit ? Cri dans la nuit, il n’y a plus aucune trace qui s’inscrit. Le vide-à-vide ronge jusque dans les songes. On se raccroche à ce qui luit dans la page de l’autre de la vie. Alors tout se mélange en langes incertaines. Des centaines et milliers de symboles s’infiltrent dans le corps-esprit et plus rien ne peut être dit. Tout s’emmêle en une traine dans laquelle on se noie aux abois. Rien ne s’inscrit, même dans le cri, tout reste pâte informe. Dorment sous l’orme ceux qui restent de vie.  Les mots même se font la malle dans ce dédale qui se poursuit à l’infini. Y a-t-il une issue, une sortie à cette non-vie infinie ? A-t-on le droit d’exister quand rien ne s’inscrit dans la cité ?

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