samedi 26 février 2011

Psychose et dépression

Au devant, vent de tempête qui émiette. Le « nonêtre » de Orwell est ce qui met en parcelles. Selle de cheval qui se détache et la hache s’abat dans un coup aux abois. Bois de feu, la fenêtre qui sépare l’être du désêtre vole en éclat entre bris et fracas. L’asprasse vient du Transvivant ; un esprit en sursis s’accroche à l’âme, quel grand damne.
La psychose ose, de ses traits de minerai, tracer des failles dans le corps des mailles. D’émail l’enveloppe qui éclate dans un plop. L’angoisse est continue. On navigue entre deux mondes qui asprassent : l’un est celui de la réalité d’autrui au sombre de la nuit, l’autre la réalité des fées au clair de la matinée. Le numéro de funambule est difficile sur la déserte île. Quitter ce monde immonde pour rejoindre les esprits en sursis. Ne plus devoir jongler entre de multiples réalités. Ne plus devoir vivre avec cette psychose qui colle aux os.
Partout  où l’on va, comme un caméléon aux tréfonds, on est transformé, complètement modelé par la réalité. On est un fantôme qui prend formes et couleurs du lieu où il se trouve. Absence de continuité dans la réalité, l’anse de sens a perdu sa quintessence.

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