Dix heures trente hante la tête, l’attente sera longue avant douze heures trente. Les mots deviennent maux, il est difficile d’écrire ce qu’est ce martyre. Le corps se morcelle en parcelles de corps fondues ensemble. L’asprasse menace et les mots disparaissent en tresses insensées. Peur terreur d’être entre deux heures. On n’arrive pas à attendre sans tendre vers la dislocation. Les sions de l’être tombent dans l’infini, comme débris. Seule, sans arrière-fond, on tombe aux tréfonds. On est présence fantomatique dans les limbes cosmiques. Sans présence d’autrui on est réduit à n’être que rabougris. Bout de gris qui s’enfonce sans une once à laquelle se raccrocher. Crocher dans la poudreuse n’est pas une nouvelle heureuse. Les mots comme paralyser, enliser dans la toutisation. Récréation n’est que synonyme de vide-à-vide, hideuse vacance rance où toute semence n’est qu’affreuse. Le temps est vacant et l’espace asprasse. Besoin de soins, d’une enveloppe pour que l’être se développe. L’angoisse est poisse qui submerge et émerge sur la berge.
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