Le corps dé-corps, le corps-machine, loin de la mine d’or dort ce qui dore au fil des branchements. Cheminement mécanique d’où est éjectée toute humanité. Loin des soins aimants, broie le corps par terminator. Toréador sans pitié, émacié, torturé, le corps comme une tortue est balancé vers la mort. Difficulté à le faire avancer quand l’asprasse terrasse dans un tour de passe-passe. Toutisation qui de l’être emporte les sions. La têtes est vide, tout part en bribes incertaines, ça file, ça glisse vers le dehors, dehors qui mord le dedans en l’intrusant. Truand, le Surveillant du transvivant, celui qui fuit dès qu’on l’approche, mais fauche le moindre brin de vie. Il manque un fond, un arrière-plan, pour que tout ne soit pas englouti dans l’infini tréfond, pour que s’inscrive le chant-vie, le jenvie, le j’ai envie, la douce brise de la grive. Comment tenir quand tout aspire, comment faire face quand tout asprasse ? Lutte sans pause pour celui qui ose faire face à l’asprasse. On aurait dû le job refuser, et s’en aller loin de toutes ces difficultés… Quelque chose de l’être s’est effondré, pourra-t-on le démêler, le défusionner, le recoller ? Mais a-t-on le droit d’exister dans cette réalité ? Sans les proches, il y a longtemps qu’on serait parti dans d’autres dimensions énergétiques, là où le cosmique apaise dans un moment magique. Partir et en finir avec cette poisse d’angoisse, avec ces vents de transvivant. Partir dans un monde où les ondes enveloppent et n’intrusent pas, où l’on n’est plus chaque seconde aux abois. Partir loin, très loin de cette réalité qui rend vide les tétées.
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