Fatigue, la digue lâche des flots meurtriers qui trient arbitrairement ce qui meurt maintenant. Traire ce qui ment, par l’arbitre du Transvivant. Vent transparent qui ne rend pas la vie au dé-corps engourdi.
Fatigue, la digue ploie sous le poids des stimuli qui arrachent à coups de hache les morceaux lâchés par le sceau. Essayer en vain de sceller une envie de vie unifiée. Lambeaux de chaire humaine qui trainent, écartelées par la haine. Peine de la plaine du dehors, tord de sa haine le corps mort.
Fatigue, la digue se fracasse sous l’asprasse qui terrasse dans un tour de passe-passe. Moment de solitude où le mot ment sur les turpitudes de l’être. Feu-n’-être de laquelle on aperçoit le soi aux abois, déchiqueté par le départ de l’Autre protecteur. Pour l’heure c’est l’angoisse, poisse visqueuse, qui s’infiltre, intruse le corps qui s’use et se délite.
Fatigue, la digue de l’être n’est plus. Il a plu de l’absence qui anéantit le sens. L’être est pourfendu et le faon de la vie est anéanti ; sans fond il se dilue aux tréfonds et la toutisation asprasse son faible coasse-ment. Tourment de la tour sans fond qui s’enfonce et torsade avant de n’être que potion fade.
Fatigue, la digue s’émiette et les arrêtes maintenantes deviennent frappantes et menaçantes. L’antre est hantée avant de s’abattre en volées sur le corps grisâtre. Tenter de sutvivre, tendre vers l’ivre de joie, dans ce livre aux mots vides et avides.
Fatigue, la digue n’est plus, la panique côtoie le fantastique qui tique sur la réalité. La réalité n’est que rêvée, n’est qu’illusion des sions de l’être. Les énergies du suprahumain sont tellement plus vraies au matin. Elles matent un corps qui n’est rien qu’un morceau de néant avide par avant.
Fatigue, la digue se broie une nouvelle fois
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire