dimanche 14 novembre 2010

Le sous-bois découvert par les luminosités de fin de journée et le leurre des images

Texture dorée flâne au gré des courants, au vent des enfeuillés se courbant au devant. Diaspora des luminosités sur le bois, découvrant des aspérités de loin en loin égarées. Gare des souffles qui susurrent dans les creux ainsi mis en mur : les wagons de rayons diluent des choses les sions. Les lignes se courbent, malignes et mesquines, elles tournent et flamboient ici dans le sous-bois. Elles se recourbent sur elles-mêmes dans un élan mêlant les teintes dorées aux sombres monstruosités. Impossible de s’y retrouver dans cet espace où toute continuité se brise. Coup de pinceau qui aurait perdu sa ligne, esseulé, bousculé sans once fine à laquelle se raccrocher. Il court sur le blancheur éraillée du papier et dans un leurre se retrouve à son point de départ, sans qu’aucun far ne se soit posé. Rien ne s’inscrit, tout tombe en débris. Voilà la masse informe que le soleil vermeil laisse découvrir dans sa descente lente.
Se faufiler dans les sentiers, enivré de luminosités, dans les sous-bois au joli minois, c’est entrer dans le mystère qui erre. C’est percevoir que derrière le miroir des images, se trouvent des choses au visages de déboires. Derrière la beauté esthétique des images magiques, apparaissent en liesses des détresses. Le magnifique rayon solaire laisse se briser les courbes par derrière. La beauté du creux ébloui, découvert juste avant la nuit, par les luminosités découvrant les aspérités (cachées durant la journée), cette beauté se voit défiée par le bris des continuités. Le prisair laisse toute place à l’asprasse qui terrasse dans un tour de passe-passe. Les lignes se brisent, glissent et mugissent, frisent et se pulvérisent en milles éclats aux abois. Les choses se dissolvent et deviennent pâte informe ; aucune image ne peut faire que se résolve une forme. Rien ne s’inscrit, tout tombe en débris. Le rayon n’a fait qu’emporter les sions. L’image belle et sage des choses éclairées par sa luminosité laisse s’échapper quelques secrets de monstruosité.  
C’est dans ce décor, et avec cette mise-en-garde sur l’image, que se trouve l’amise-en-corps. Mise en terre d’un bébé sur mesure, qui pour sûr a été enterré vivant dans le toutisant. Derrière l’image du sous-bois, calme et sage, s’entendent ses cris aux abois. Voilà la monstruosité qui se trouve dans la douve. L’image de beauté des luminosités du sous-bois en fin de journée est pulvérisée par les hurlements du mort-vivant. Il devient extraterrestre dans cette ancestrale pierre tombale. Les lignes se brisent et mugissent, ça glisse, la continuité part aux abysses. Le bébé n’est part mort, il n’est pas vivant, juste mort-vivant. Sa métamorphose de bébé-sur-mesure au bébé-extraterrestre montre pour sûr le leurre des images. Les belles images du bébé-sur-mesure furent explosées dans leur continuité.



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