mardi 9 novembre 2010

le droit d'exister

L’art de vivre, ivre de joie… Mais le vide-à-vide aboie et hurle dans le silence qui broie et brûle. Silence lancinant si la lance se plante dans la pente du cœur. A l’heure du leurre, quelle est l’erreur ? Où est la vérité, le vers rité a-t-il place dans la cité ? Ci-gît l’heure du thé où le partage se transforme en bris-des-âges. La forme du transvivant ment pour se protéger. Elle se fait pro du léger, en leurre, alors qu’elle pèse balaise sur les fentes du cœur.
Ce à quoi il faut arriver est à river au crâne pour l’empêcher de se disloquer. Dix loquets à tenir pour pécher la joie de vivre. On s’accroche sur la roche qui hoche la tête, mais elle glisse et fisse que l’on tombe dans le fond aux tréfonds. L’asprasse terrasse dans un tour de passe-passe. L’angoisse est poisse qui intruse et use l’intérieur du dé-corps.
La honte s’affronte et confronte aux affres de l’anormalité. Alité à la norme on n’est qu’erreur énorme dans la réalité du leurre ; on ne devrait pas exister. ‘’J’aurais dû, le job, refuser’’. Qu’est-ce qui existe en vérité ? Est-ce ‘’ce à quoi il faut arriver’’ ou la toutisation qui déchiquete la raison ? Comment trouver une densité quand tout aspire quand on respire, quand tout asprasse quand on fait face ? Faut-il un grand coup de pied pour aller travailler ou a-t-on raison d’avoir besoin d’un cocon ? A-t-on le droit d’exister dans cette anormalité ?

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