On vient d’un autre monde, là où la fronde n’asprasse pas, là où le corps n’est pas dé-corps, là où la toutisation n’emporte pas de l’être les sions. Une autre dimension énergétique aux confluences magiques. Les lois cosmiques ne sont pas les mêmes, l’ôde de la vie repose sur un autre code.
En naissant sur cette Terre, il y aurait dû y avoir un voile complet autour de soi pour avoir la sensation de familier, pour comprendre (prendre comme soi) ce nouveau code terrien. Mais le voile est déchiqueté et les pensées sont diluées. On navigue entre les deux dimensions énergétiques parallèles, sans jamais s’y retrouver. On a perdu le code de la première et pas réussi à intégrer celui de la seconde. Onde de choc, c’est une lutte de chaque minute.
Mais on a la mission de faire reconnaître le monde d’où on vient. Mais on n’y arrive pas parce qu’on est toujours aux abois. Naviguant entre deux réalités, on n’a pas de fond, rien ne s’inscrit, l’être a perdu ses sions dans une dilution aux tréfonds. Les sions qui donnent une unité se sont débarré en pied de nez. Alors le corps part en dé-corps, les lignes de soi se diluent dans l’infini de la vie. La densité se perd et on n’arrive plus à tisser de liens avec les paires. Lutte de chaque minute pour tenir les morceaux en sceau.
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