L’attente asprassante
Sentiment d’être en attente. Le senti ment et on attend d’être, sortie du désêtre. Attente, a-tente, loin de la tente qui pose un refuge où les luges glissantes ne détruisent pas tout. Le Surveillant du transvivant intruse le vent de la vie et l’envenime. Il met dans l’attente, parce qu’il observe le moindre signe qui devrait faire qu’on soit vaporisé. Attente ainsi d’une catastrophe imminente, asprassante.
Attente aussi d’un refuge qui fuse et permet de se protéger de la toutisation.
Mais attente continuelle qui fracasse en parcelles. Elle est ressenti d’un senti qui ment à la place du sentiment. Elle est signe du morcellement, de l’asprassement. Elle est signe de la présence de l’asprasse toutisante, et du Surveillant du transvivant. Elle est cette densité des énergies extérieures qui enserre le cœur du corps dans un dé-corps dédensifiant. Elle est le vertige sur la tige du supplice au bord du précipice. Elle est cette tension qui asprasse les sions de l’être. Elle est cette urgence qui manigance une danse mortifère du temps. Elle est le transvivant qui empêche d’habiter le présent. L’attente attente à la détente.
La détente n’est plus que la détente d’une arme à feu prête à tirer et déchiqueter le corps mort. L’attente est une fuite en avant. Cette attente n’est pas une attente au sens commun. Elle supprime, vaporise l’opportun. Elle est survie là où on devrait être en vie. Elle est à la fois l’asprasse, et le seul moyen de combat face à l’imbien qui toutise. Elle est un cercle sans fin où l’esprit et l’énergie de l’imbien s’installe comme seul bien. Elle est ce qui confronte à la honte du vide-à-vide. Hideuse, elle rend malheureuse.
Cet enserrement est si lancinant, que dans le désêtre, on a envie de se jeter par la fenêtre.
D’-écrire ces mots _maux_ remet un peu à distance le non-sens, la perte de l’anse de sens…
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