dimanche 24 octobre 2010

Pause dans le désêtre

Pause dans le désêtre. Pose dans le désert. Dose de dessert vivifiant dans la Nature. Sous les ramures, bruissent les feuilles virevoltant dans le vent. Elles frémissent dans les cellules du corps-cellule. De la prison au pris-‘’on’’ de la Nature qui enveloppe le ‘’on’’, lui offre une maison. Les feuilles caressent dans un entour plein de douce paresse. Elles dansent, nous emmenant dans une transe où l’anse de sens s’ensense, liant sans sens et sens, essence de l’être. On devient feuilles, on s’enfeuille l’arbre. L’asprassse est loin, quand on se trouve dans le suprahumain. Mais de l’humus de terre qui déterre la vie des cellules. Libellule se posant sur le vide-à-vide, laissant sentir le rire. L’arbre rit et vivifie, par deux fois vit. Enveloppé de ses branches, il nous branche sur son énergie de vie, tournant, virevoletant, embrassant, on est l’arbre qui vibre au vent de vie. Vivant ! Une pause dans le désêtre, au vent-de-la –vie.

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