Ce que je vois par la fenêtre
Atelier écriture : « ce que je vois de la fenêtre de ma chambre ».
Il y a une chambre enfouie dans les tréfonds de l’âme. A travers la fenêtre, on y voit l’oscillation entre être et désêtre. Peut-être est-ce le bébé lutin malformé qui y est né, qui doit se nier pour exister, qui y est malmené par l’étrange vérité, qui donne cette tonalité. On y voit le dragon, au tréfond, qui dévore de l’être les sions. Qu’est-ce qui peut stopper le déchiquetage de ce dragon, rassembler les bris-des-âges, et redonner de la joie en liesses ?
A travers ma fenêtre, on recherche l’être, on cherche sans fin, et avec faim, l’apaisement qui ne ment pas. Le petit lutin qui oscille entre être et désêtre tente, de toutes ses forces, de mettre un terme à l’asprasse qui terrasse dans un tour de passe-passe.
Sur le sentier, sous la fenêtre de l’âme, on voit la flamme de ses yeux. Quel est ce pétillement ? Le lutin vient de repérer le Moulin. Ce lieu s’offre à lui comme un cocon protecteur, protection donnée par ses outils qui lui redonne une peau, et chasse du tréfond, l’horrible dragon. Il se saisit avec joie des outils aux abois et repousse le dragon du cocon, jusque dans les bois aux environs. L’apaisement reviendra-t-il à la suite de cette chasse effrénée ? Mais on ne sait si le dragon ne pourra de quelque façon redétruire la maison. S’appuyer sur le moulin pour ne pas que tout prenne fin, pout que l’urgence ne s’agence plus par la fenêtre du dessus.
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