dimanche 24 octobre 2010

Trilogie de la création

Aisances du cuir qui s’assouplit à l’anse du pli. Fils qui s’entrecroisent à la toise de la main qui sera engourdie au matin. Ça tourne, ça plisse sous la ligne qui glisse. Les aiguilles s’entrechoquent dans une douce danse d’une existence du ‘’ploc’’. Bleu, jaune, orange, les tonalités habitent l’espace dès lors où la méningite de mots reste au dos du dehors. Les gestes d’un zeste de cuir s’accordent et bordent le corps d’une subtile enveloppe. Fragile pourtour pour ce corps aux atours d’essence spirituelle. Les énergies se fluidifient, et, s’amincit le troumble qui asprasse d’un tour de passe-passe. Les fils tissent une île où l’être peut naître. Etre de peu, c’est un morceau de soi qui revit au bon aloi du cuir. Nuire à Thanatos qui ronge jusqu’à l’os, le cuir fait luire une peau neuve aux effluves qui pleuvent. On perd les eaux de la liquéfaction qui se métamorphose en réunification.
La magie d’Oz est aussi dans la terre qui reconnecte les énergies qui errent. Douceur de la caresse qui tisse en liesses de joie. A l’abois de la peau qui se modèle de la terre, les ailes se déferrent et font toucher les-sens-en-ciel. L’essence de la terre, l’argile agile, peut remodeler un corps écartelé. Et on modèle, on creuse la bouseuse, amoureuse terre, là où le pantin du désêtre se fait modeler.
On s’accroche à ces bouées là où les strophes dissociées du tansgénérationnel s’amoncèle en cacophonie. Magie de la création, le code complexifié des énergies se trouve peut-être dans ces moyens d’expressions. Mots, terre, cuir, trilogie de la magie qui repeuple le temple vide du corps, enveloppe à corps et à cris les pourtours des énergies, et, dans une création donne l’émotion du sens qui s’offre anse sans s’offenser.

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