dimanche 24 octobre 2010

S’encrer

S’ancrer, autrement que par la cigarette qui finalement émiette. S’encrer dans les mots, loin des maux, quitte à ce que ce soit une nouvellangue. Tangue, le navire sur la mire de l’Espace-Temps. Loin de l’asprasse, tenter de réinscrire des étapes. Happe et frappe des énergies, à apprendre à décoder. Dés du jeu de la Vie, remettre les morceaux du puzzle, mais pas seule. Pas seule parce que trop perdu dans la farfelue toutisation. Objecturation de l’objet qui traverse les filets de la réalité, et se retrouve bien loin du voile du familier.
S’ancrer dans la Terre, pétrir la boueuse, pour en faire une nageuse qui ne coule pas dans la Mer. Assouplir le cuir, le tisser, l’assembler pour fuir le faux touaille. Dans les entrailles, entrer, pour y connaître l’initié. Début de l’histoire qui échappe, et happe dans les bris des âges. Désagrégé, ce morceau premier de l’enfance. Tenter d’y trouver une anse de sens, pour ne pas sombrer dans la balance de l’Univers.
Unis vers l’ancrage de l’encre de la Terre. Ecouter la Nature et sa douce énergie, goûter au fur à mesure à la caresse du vent, au bruissement des feuilles, à la danse des branches, aux chaleureux rayons lumineux.
Apprendre à transformer le corps robotisé en être humanisé. Apprendre à ressentir le tir des sensations, des émotions qui sont, sinon, asprassées dans la toutisation, et laisse une béance rance ; vide du corps qui ne ressent plus comme avant.
Doux vent, joyeuse symphonie de la Nature heureuse, enveloppe de tes atours le corps écartelé, vidifié ; donne-lui aux pourtours, ton énergie de vie.

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