dimanche 24 octobre 2010

Douceur de la musicalité ronde

Douceur de la rumeur du clapotis des vagues. Tonalités des cordes qui vibrent au bruissement de l’eau qui ne ment pas. Liesses de tendresse au cours d’une messe de joie. Vois cette vraie et douce conversation sur le mousse ; cette phrase pousse dans la bouche de l’autre : « tu me fais penser à une petite fille qui a besoin d’être bercée ». Vérité née, vérité devinée derrières de multiples réalités. On est touché par cette attention délicate sur les sions de l’être. Le désêtre est accepté, entouré de tendresse, là où d’autres l’ont méprisé, nié et rejeté. Souffle de tonalités dorées qui entoure le pourtour écorché vif, tel un baume d’if apaisant. On peut se laisser aller au lâcher-prise sur le courbe brise musicale parfumée, se laisser porter, entourer par la tendresse de cet autre autrui qui pose de douces liesses par ses courbures de mots énoncés : « petite – besoin d’être bercée ». Bercement de musicalité ronde qui fonde un balancement doux et lancinant, dansant doucement. Chaque cellule du corps est éprise et danse sur l’anse de sens. Danse invisible mais lisible à la douceur de l’ambiance. Communion des sons qui unit les cellules et les êtres. Plus besoin de paraître, mais là, juste d’être.

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