dimanche 24 octobre 2010

Haïku


Dans la danse de l’anse
Qui chancelle en pierre de lune,
Le lutin trouve sens.

Quitter la maison,
C’est être en apnée toujours,
Un jour sans raison.

Le souffle du jour
Ensorcelle les escarcelles,
Tels les troubadours.

Le matin morcelle,
Aux milles éclats aux abois,
Le soir ensorcelle.

Ecarlates pensées,
Jaillissent du dehors qui dort,
Brume du passé.

Ça n’existe pas,
Serine la mère de la loi,
Mais tremble tout le soi.




S’évapore, secret,
A la brise d’une matinée,
D’un souffle muet.

Au creux du dehors,
Sous les brûlants météores,
La petite fille dort.

Au creux de douceur,
Loin des incessantes rumeurs,
Bébé cesse ses pleurs.

L’asprasse terrasse
Loin des coins sécurisants
Dans un tour de passe-passe.

Tout près du Moulin,
On se retrouve en lutin,
Qui peut vivre enfin.

La voile s’agite
Douceur des vagues remous
Quand le bateau gite.

S’émiette le corps,
Dans le trou noir effrayant,
Se déchique, des-corps.

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