dimanche 24 octobre 2010

Existe-t-il ou n’existe-t-il pas ?

Existe-t-il ou n’existe-t-il pas, ce mal-être, ce désêtre ? Pourtour, des gens disent que c’est du cinéma ; est-ce pour taire ce qui cloche ici-bas ? A bas les leurres, à l’heure de la vérité que reste-t-il, quand les faux-semblants éclatent en fracas ? Clap ! Début du cinéma.
Gamine capricieuse qui fait mine d’être minée, déchiquetée par l’odieuse illusion. Lu son regard, on prend garde aux lézardes parsemant de semblants les fosses (fausses ?) hagardes.
Faut-il l’envelopper de tendresse ou lui botter les fesses ? Bottin de chagrin ou beau-tein trompeur à l’heure du leurre ?
Comment comprendre, prendre comme vérité, ce qui existe ou ce qui n’existe pas ? Patatras, tout devient néants enfonçant ses crocs dans l’eau de la dilution de l’être. L’être semblant ou l’être désêtre ?
Qui peut poser une parole qui tienne et qui n’envahit pas ? Non, ne t’en vas pas… On va bien trouver ce qui ne va pas, et le saupoudrer de mots pour que l’anse de sens reprenne ses droits… Mais le vide appelle quelques fois… Tiens, ne lâches pas !

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